Durée : 142mn

Avec Lachy Hulme, George Shevtsov, Alyla Browne, Tom Burke, Chris Hemsworth, Anya Taylor-Joy

Dans un monde en déclin, la jeune Furiosa est arrachée à la Terre Verte et capturée par une horde de motards dirigée par le redoutable Dementus. Alors qu’elle tente de survivre aux Terres Dévastées, à Immortan Joe et de retrouver le chemin de chez elle, Furiosa n’a qu’une seule obsession : la vengeance.

Bonus : "Sur la route du Valhalla : A la poursuite de Furiosa" : making of, "Furiosa : Voyage clandestin vers l’inconnu".

Critique presse

"A l’impossible, nul n’est tenu. Et certainement pas George Miller, qui a décidé de prolonger "Fury Road" en contant la genèse de celle qui deviendra l’Imperator Furiosa. Un spectacle palpitant comme il en existe trop peu, totalement complémentaire de son prédécesseur."
Les Fiches du Cinéma - Michael Ghennam

"Une fois encore, le spectacle est époustouflant. Hors norme, fracassant, jubilatoire, "Furiosa" mixe avec une sidérante harmonie paradoxale le plaisir régressif de courses-poursuites explosives et une écriture jouant savamment avec les archétypes."
Le Point - Philippe Guedj

"George Miller combine l'action démentielle de "Fury Road" et les réflexions mythologiques de "Trois mille ans à t'attendre" pour raconter l'émergence d'une grande figure héroïque dans son univers post-apocalyptique. Le résultat suinte le sang, les larmes, l'huile de moteur et le cinéma à l'état pur."
Ecran Large - Mathieu Jaborska

Durée : 87mn

Avec Guillaume Kerbusch, Nabil Mallat, Thomas Mustin, Sam Louwyck, Romain Duris, Jonas Bloquet

Ce soir-là, Mady, étudiant le jour et serrurier la nuit, voit sa vie basculer quand il ouvre la mauvaise porte et devient accidentellement complice d’une affaire de grand banditisme. Au coeur d’une ville en pleine ébullition, Mady n’a qu’une nuit pour se tirer d’affaires et retrouver la trace de Claire, celle qui a trahi sa confiance. Le compte à rebours est lancé...

Critique presse

""La nuit se traîne" est l’exemple parfait du thriller ramassé et efficace, qui profite de sa course-poursuite ininterrompue pour y projeter ses inquiétudes politiques. Un coup d’essai encourageant pour Michiel Blanchart."
Ecran Large - Antoine Desrues

"Un thriller prometteur qui maîtrise parfaitement les codes du cinéma d’action."
L'Obs - Xavier Leherpeur

"Entre pénombres et lumières de la nuit, violence assumée et contexte social brûlant, c’est un premier long-métrage qui tient en haleine de la première à la dernière seconde que signe ici son réalisateur belge, où les courses-poursuites s’enchaînent à foison et où on aura tout loisir de deviner une référence cinématographique ou l’autre dans telle ou telle scène, à l’instar de ce final dans la gare du Nord de Bruxelles."
Rolling Stone - Xavier Bonnet

Durée : 6h00

Inventeurs, voleurs, politiciens et parrains du crime sèment le chaos dans les villes de Piltover et de Zaun. Tous se dressent contre les barrières d'une société déchirée. Alors que la tension est à son comble, deux soeurs dérobent un artéfact au pouvoir sans pareil. Découvertes et dangers s'entremêlent tandis que des héros naissent et des liens se brisent. Ce pouvoir changera-t-il le monde ou le conduira-t-il à sa perte ? Bienvenue dans le monde d'Arcane. 9 épisodes.

Bonus : "La création de Mel", Analyses de scènes : "Joyeuse fête du progrès !", "Quand l’Empire s’effondre" et "Rouages et engrenages", Analyse de l’animation : "Ekko contre Jinx", Making of en 5 parties : "Combler le fossé".

Critique presse

"Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette série visuellement époustouflante mais aussi véritablement écrite qui, dès les trois premiers épisodes, parvient à susciter quelques belles émotions. Autant être clair : que l’on soit gamer ou non, il faut avoir vu "Arcane"."
Première - Jean-François Morisse

"L'écriture est soignée, le montage au service d'une mise en scène intelligente qui déroule son récit à multicouche à un rythme idéal. (...) "Arcane" est instantanément devenu un classique de l'animation qui met à l'amende les 3/4 des studios d'animation par une prise de risque esthétique donnant à son récit une étincelle unique en son genre, c'est beau, fort et poignant, jamais gratuit et toujours bien fait. C'est à se demander comment une oeuvre pareille peut exister, ça touche au sublime."
IGN France - Damien Hilaire

Durée : 91mn

A la mort de son père, la vie heureuse et marginale de Grace Pudel, collectionneuse d’escargots et passionnée de lecture, vole en éclats. Arrachée à son frère jumeau Gilbert, elle atterrit dans une famille d’accueil à l’autre bout de l’Australie. Suspendue aux lettres de son frère, ignorée par ses tuteurs et harcelée par ses camarades de classe, Grace s’enfonce dans le désespoir. Jusqu’à la rencontre salvatrice avec Pinky, une octogénaire excentrique qui va lui apprendre à aimer la vie et à sortir de sa coquille…

Critique presse

"Un cadeau précieux, intime et bouleversant, dont la teneur émotionnelle et la puissance d’évocation offrent un émerveillement, qui, à la fin du récit, continue de vivre et rayonner en nous."
Culturopoing.com - Eléonore Vigier

"Une pépite de narration impressionniste, touchant au sublime grâce à la mise en scène où tout, de la lumière à la gamme chromatique en passant par la composition du cadre, les décors et les mouvements de caméra, est magistralement exécuté."
La Septième Obsession - Xavier Leherpeur

"Chronique douce-amère d’une existence passée au filtre de la mémoire, le film rapporte ainsi ce qu’il reste de l’enfance, et les traces qu’elle laisse, une fois l’âge adulte venu, avec une patte burlesque, affectueuse, irrévérencieuse, qui vient finalement mettre du baume au cœur."
Le Monde - Véronique Cauhapé

Informations complémentaires :
"J’aime raconter des histoires empreintes d’humour et de compassion. Ce sont des réflexions sur notre quotidien, ponctuées de moments de joie, mais aussi du désespoir qui accompagne les épreuves de la vie. Depuis plus de trente ans, mon but est simple : faire rire les spectateurs… et les faire pleurer."
Adam Elliot

Durée : 78mn

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. Le froid, la faim, la misère, et partout autour d’eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train. Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes.

Critique presse

"Le spectre étendu des couleurs, mélange de teintes sombres et de touches lumineuses, crée des trouées d‘éclats dans les ombres étendues de la Shoah."
Dernières Nouvelles d'Alsace - Nathalie Chifflet

"En adaptant en film d’animation un conte de Jean-Claude Grumberg, Michel Hazanavicius réussit l’exploit de raconter une histoire belle, humaniste et universelle sans éluder les horreurs de la Shoah."
La Voix du Nord - Christophe Caron

"Michel Hazanavicius révèle un talent de dessinateur stupéfiant et signe un classique instantané qui touche en plein cœur, débordant d'idées de mise en scène, narré par l'extraordinaire Jean-Louis Trintignant."
Le Journal du Dimanche - Stéphanie Belpêche

Durée : 80mn

Avec Henri Blanchar, Alain Astié, Gérard Szymanski, Patrick de Bardine, Sylviane Rozenberg, Jacques Faburel

A Paris, sur la butte Montmartre, les enfants du quartier voient arriver un cerf-volant extraordinaire qui finit par se percher au sommet d’un arbre de la place du Calvaire. Il est si fascinant avec ses couleurs et l’étrange personnage qu’il représente, qu’il attise toutes les convoitises. Tous les enfants veulent s’en emparer ! Mais ils s’aperçoivent vite que le cerf-volant cache un mystère : une lettre écrite en chinois et certains pouvoirs magiques…

Bonus : Interviews, Documentaire, Actualités Pathé d’époque, Réclames publicitaires d’époque,
bandes-annonces.

Durée : 130mn

Avec Sean Harris, Barry Keoghan, Sarita Choudhury, Joel Edgerton, Alicia Vikander, Dev Patel

L’histoire de Gawain, le neveu téméraire et têtu du roi Arthur, qui se lance dans une quête audacieuse pour affronter le chevalier vert, un gigantesque étranger à la peau émeraude qui met à l’épreuve le courage des hommes. Gawain doit ainsi affronter des fantômes, des géants, des voleurs et des comploteurs qui feront de son voyage une quête d’identité lui permettant de prouver sa valeur aux yeux de sa famille et de son royaume en affrontant son plus grand adversaire.

Critique presse

"Lowery s'empare avec une habilité sidérante des codes du mythe arthurien pour en dégager une très belle méditation sur la mort, sauvée du nihilisme par un dernier acte déchirant."
Ecran Large - Mathieu Jaborska

"La grande beauté du film est de livrer sa vraie nature au compte-gouttes, d’incruster son propos dans l’image et le sous-texte. [...] Derrière ses grands airs de chanson de geste, "The Green Knight" compose une vanité."
Libération - Marius Chapuis

"Avec "The Green Knight", David Lowery n’a pas hésité à livrer un film assez insituable, au croisement de toutes sortes de genres, l’heroic fantasy, la fable littéraire et philosophique, le tableau d’époque en costumes, le paranormal et l’horreur… Ce sont toutes ces envies de cinéma réunies qui emportent l’adhésion."
Télérama - Frédéric Strauss

Durée : 135mn

Avec Frazer Hadfield, Kate Mulvany, Alison Steadman, Steve Pemberton, Jonno Davies, Robbie Williams

L’ascension du célèbre chanteur et compositeur britannique Robbie Williams. Devenu une star avec le boy band "Take That" dans les années 1990, ce dernier a peu à peu plongé dans les paradis artificiels avant de retrouver le succès en solo en 1997 avec la chanson "Angels".

Critique presse

"Musicalement, le long-métrage fait des étincelles : séquences de concerts qui décoiffent, passages chorégraphiés étincelants sur les grands tubes de Robbie Williams, on en prend plein les yeux et les oreilles, tout en étant très touchés par l’authenticité de ce récit d’une vie hors norme."
Le Parisien - Renaud Baronian

"A l’arrivée, un modèle inattendu de biopic musical au style de synthèse criard, assumant sentimentalisme et artificialité pour rendre aux poncifs sur le show-biz et la vie d’artiste leur vérité crue."
L'Obs - Nicolas Schaller

Durée : 112mn

Avec Noémie Merlant, Andrea Riseborough, Marion Cotillard, Alexander Skarsgard, Andy Samberg, Kate Winslet

L’incroyable vie de Lee Miller, ex-modèle pour Vogue et muse de Man Ray devenue l’une des premières femmes photographes de guerre. Partie sur le front et prête à tout pour témoigner des horreurs de la Seconde Guerre, elle a, par son courage et son refus des conventions, changé la façon de voir le monde.

Bonus : Aucun

Critique presse

"La photographie est magnifiquement soignée, la trame historique respectée à la lettre. Un chef-d’œuvre."
Public - Sarah Lévy-Laithier

"Comme toujours époustouflante, Kate Winslet fait merveille dans ce rôle d’une féministe qui a su lutter contre la volonté des hommes pour accomplir sa destinée…"
Le Parisien - Renaud Baronian

"Un biopic produit et interprété par Kate Winslet, qui trouve là un personnage à sa hauteur, tout en intensité et humanité."
Les Fiches du Cinéma - Isabelle Boudet

Durée : 138mn

Avec Andrey Burkovskiy, Evgeniy Moronov, Corrado Invernizzi, Tomas Arana, Viktoria Miroshnichenko, Ben Whishaw

Militant révolutionnaire, dandy, voyou, majordome ou sans abri, il fut tout à la fois un poète enragé et belliqueux, un agitateur politique et le romancier de sa propre grandeur. La vie d’Edouard Limonov, telle une traînée de soufre, est une ballade à travers les rues agitées de Moscou et les gratte-ciels de New York, des ruelles de Paris au coeur des geôles de Sibérie pendant la seconde moitié du XXème siècle.

Bonus : Conférence de presse du Festival de Cannes, Entretien avec Ben Whishaw.

Critique presse

"Sur un tempo électrique, très musical, le réalisateur russe filme les frasques et les provocations de cet anti-héros, prend des raccourcis narratifs, joue la carte du réalisme cru, passe du noir et blanc à Moscou à la couleur à New York. Vertigineux !"
Le Point - La rédaction

"Dans un geste qui ne relève ni de l’autoportrait déformant ni de complètement autre chose, Serebrenikov moque tendrement le jeune poète de Kharkiv, envie la liberté du trentenaire fauché de New York – où se déroulent les séquences les plus virtuoses et romantiques du long métrage."
Les Inrockuptibles - Jérémie Oro

Durée : 30h05

Avec Tengiz Daushvili, Baadur Tsuladze, Aleksandre Omiadze, Ramaz Giorgobiani, Gogi Kharabadze, Marina Kartsivadze

L'intégrale de la filmographie du cinéaste : La chute des feuilles (1966) / Il était une fois un merle chanteur (1970) / Pastorale (1975) / Les favoris de la lune (1984) / Et la lumière fut (1989) / La chasse aux papillons (1992) / Seule, Géorgie (1994) / Brigands, chapitre VII (1996) / Adieu, plancher des vaches ! (1999) / Lundi matin (2002) / Jardins en automne (2006) / Chantrapas (2010) / Chant d'hiver (2015).

Bonus : 8 courts métrages, "Otar tourne Lundi matin" : un film documentaire de Niko Tarielashvili, "Otar Iosseliani le merle siffleur" : un film documentaire de Julie Bertuccelli.

Informations complémentaires :
Courant sur plus d’un demi-siècle, l’œuvre d’Otar Iosseliani est avant tout l’affirmation d’un ton inimitable, dont la lucidité implacable ne se dépare jamais d’une poésie douce et d’une humanité franche et généreuse. Sa caméra, toujours à juste distance, observe les actions humaines avec une malicieuse bienveillance teintée de mélancolie, capturant l’essence de la condition humaine par son regard acéré. De ses débuts en Union soviétique à son exil en France et sa reconnaissance internationale, Otar Iosseliani se révèle comme un penseur essentiel du cinéma, dont l’intelligence, la culture et la légèreté forment un cocktail unique et inoubliable.

Durée : 121mn

Avec Stephanie Hsu, Teresa Palmer, Hannah Waddingham, Aaron Taylor-Johnson, Emily Blunt, Ryan Gosling

C’est l’histoire d’un cascadeur, et comme tous les cascadeurs, il se fait tirer dessus, exploser, écraser, jeter par les fenêtres et tombe toujours de plus en plus haut… pour le plus grand plaisir du public. Après un accident qui a failli mettre fin à sa carrière, ce héros anonyme du cinéma va devoir retrouver une star portée disparue, déjouer un complot et tenter de reconquérir la femme de sa vie tout en bravant la mort tous les jours sur les plateaux. Que pourrait-il lui arriver de pire ?

Critique presse

"Un blockbuster réjouissant, inspiré de la série "L'homme qui tombe à pic"."
Ouest France - Philippe Lemoine

"Une petite bombe de comédie pop à la fois spectaculaire, drôle et brillamment menée entre autres par le génie burlesque de Ryan Gosling."
CinemaTeaser - Renan Cros

"Au-delà de la parodie, grâce à sa foi vitaliste dans la prouesse physique, "The Fall Guy" est intensément joueur comme Ryan Gosling et candide comme seuls les Américains osent l’être."
Cahiers du Cinéma - Hélène Boons

Durée : 82mn

Avec Zuka Papuashvili, Nino Soselia, Mathilde Irrmann

Dans les montagnes de Géorgie, un téléphérique relie un village à une petite ville dans la vallée. Deux jeunes femmes, Iva et Nino, y sont employées et leurs cabines se croisent une fois toutes les demi-heures, ce qui leur procure à chaque fois un moment de bonheur et de fête.

Bonus : Making of, Bande-annonce.

Critique presse

"(...) Devant "Gondola", film délicat et généreux, on ressent un intérêt heureux pour cette fable onirique qui assume toute la poésie dont elle est capable."
La Septième Obsession - Benjamin Milpartis

"Pur exercice de style gracieux et aérien, "Gondola" exploite l’expressivité et le charme de ses comédiennes, la beauté des paysages, pour célébrer la liberté d’aimer et la créativité."
Télérama - Hélène Marzolf

"Le réalisateur allemand Veit Helmer dépeint deux employées d'une ligne de téléphérique qui, sans prononcer un mot, entament une histoire amoureuse et érotique. Une réussite."
Les Echos - Olivier De Bruyn

Durée : 103mn

Avec Sébastien Faglain, David Ayala, Jean-Baptiste Durand, Jacques Develay, Catherine Frot, Félix Kysyl

Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue…

Bonus : Entretien avec Alain Guiraudie

Critique presse

"Alain Guiraudie opère ici une greffe inouïe entre la tragédie et le burlesque, entre la gravité du scénario criminel et la banalité des corps qui l’incarnent, entre le poids de la culpabilité et la trivialité des élans quotidiens."
Le Monde - Mathieu Macheret

"Alain Guiraudie aborde tous ces sujets sérieux avec un regard décalé réjouissant, nous rappelant que certains recoins de l'âme sont voués, et c'est heureux, à demeurer mystérieux."
Franceinfo Culture - Laurence Houot

Durée : 114mn

Avec Lorelei Olivia Mote, Phoebe Ferro, Skyler Peters, Weston Razooli, Charles Halford, Lio Tipton

Il était une fois un trio d’enfants cherchant à craquer le code parental de leur nouvelle console et aussi la parfaite recette de la blueberry pie, une secte de braconniers qui ne cessent de se chicaner, une petite fille qui a des dons elfiques…

Bonus : Entretien avec Weston Razooli.

Critique presse

"En prétendant épouser la forme du conte de fées, "Riddle of Fire" convoque une constellation de genres dans une mosaïque particulièrement onirique, où s’entremêlent souvenirs, fantasmes et symboles propres au rêve : un hommage à l’enfance, par la peinture de son incommensurable imagination, de ses propres lois et et propres croyances."
Culturopoing.com - Eléonore Vigier

"En un malicieux clin d’œil au regard que l’on pourra porter sur ce récit, une sorcière reproche aux enfants de lui avoir fait perdre son temps et son argent. C’est précisément l’invitation que formule "Riddle of Fire" : celle de renouer avec une précieuse capacité à s’égarer avec conviction."
Cahiers du Cinéma - Olivia Cooper-Hadjian

"Dans cette partie délirante de jeu de rôle à hauteur d'enfant, Weston Razooli sublime autant ses jeunes acteurs qu’un imaginaire juvénile débridé. "Riddle of Fire" redéfinit à sa manière le terme “revigorant”."
Ecran Large - Antoine Desrues

Durée : 86mn

Avec Lucia Sanchez, Fadily Camara, Franck Gastambide, Solène Rigot, Hakim Jemili, Michel Blanc

C'est le soir de Noël. Les Parisiens les plus chanceux se préparent à déballer leurs cadeaux en famille. D'autres regardent la télévision seuls chez eux. D'autres encore, comme Serge, travaillent. Serge est le seul SOS-Médecin de garde ce soir-là. De toute façon il n'a plus son mot à dire car il a pris trop de libertés avec l'exercice de la médecine, et la radiation lui pend au nez. Les visites s'enchaînent et Serge essaye de suivre le rythme, de mauvaise grâce, quand tombe l'adresse de sa prochaine consultation. C'est celle de Rose, une relation de famille, qui l'appelle à l'aide. Il arrive sur les lieux en même temps qu'un livreur Uber Eats, Malek, lui aussi de service ce soir-là...

Bonus : Aucun

Critique presse

"Tristan Séguéla signe une comédie modeste, extrêmement drôle et donc très réussie."
La Voix du Nord - Christophe Caron

"Les quiproquos et passages cocasses s'enchaînent dans un tourbillon comique des plus récréatifs, servi par le tandem Michel Blanc-Hakim Jemili."
L'Express - Antoine Le Fur

""Docteur ?" enchaîne gags et quiproquos à un rythme soutenu. Si le scénario cède parfois à quelques facilités, cette comédie est globalement très réussie, bien ramassée, et elle ne s’endort jamais."
Culturebox - France Télévisions - Pierre-Yves Grenu

Durée : 133mn

Avec Ivy Wolk, Vache Tovmasyan, Karren Karagulian, Yura Borisov, Mark Eydelshteyn, Mikey Madison

Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant ; mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage...

Critique presse

"Sean Baker nous entraîne dans une odyssée sentimentale à travers les marges étincelantes de l’Amérique, où se mêlent l’amour et la fureur, les éclats de rire et les larmes."
Bande à part - Benoît Basirico

"Porté par l’énergie d’un casting brillant qui donne tout, "Anora" s’impose comme le meilleur film de Sean Baker et le meilleur d’un cinéma indépendant américain capable de faire du grand cinéma avec des personnages et des récits pas formatés. Tout ça en regardant l’Amérique et ses fictions de travers. Que demander de plus ?"
CinemaTeaser - Renan Cros

""Anora" s’inscrit dans la lignée (rare) de Palmes d’Or qui se posent en classiques pop instantanés [...]. Du très grand art."
Culturopoing.com - Vincent Nicolet et Jean-François Dickeli

Durée : 84mn

Avec Lucie Gallo, Salif Cissé, Pauline Bayle, Jérémie Laheurte, William Lebghil, Vimala Pons

Depuis des années, Henri et Nora partagent tout : ils s’aiment et elle met en scène les pièces dans lesquelles il joue. Quand Henri décroche pour la première fois un rôle au cinéma, la création de leur nouveau spectacle prend l’eau et leur couple explose. Est-il possible de s’aimer sans s’appartenir complètement ?

Bonus : Entretien avec le réalisateur Victor Rodenbach, Entretien avec les comédiens.

Critique presse

"Le résultat est aussi charmant qu’on pouvait l’espérer, le film ayant le courage de ses idées farfelues, campées dans un romantisme en relief, presque "à la dure" plutôt que trop moelleux."
Libération - Sandra Onana

"La comédie doit son charme à ses situations savoureuses, ses dialogues amusants et à l’interprétation de Vimala Pons et William Lebghil. Ces deux-là forment un duo spontané, attachant et terriblement romantique."
Le Parisien - Catherine Balle

Durée : 103mn

Avec Anne Loiret, Clémence Massart-Weit, Jacques Bonnaffé, Sarah Suco, Pierre Lottin, Benjamin Lavernhe

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie…

Bonus : Aucun

Critique presse

"Le souffle qui emporte "En fanfare" est aussi original qu’il est ancré dans un humanisme authentique, un respect des hommes et des femmes ici racontés."
Bande à part - Isabelle Danel

"On salue la qualité du récit, qui alterne efficacement entre des ellipses, des scènes tenues à l'essentiel, et d'autres au contraire qui prennent leur temps."
Femme Actuelle - La rédaction

Durée : 119mn

Avec Nandini Verma, Kajol Chugh, Jitin Gulati, Kesav Binoy Kiron, Kani Kusruti, Preeti Panigrahi

Mira, 16 ans, mène une vie d'élève modèle dans un pensionnat d'élite au nord de l'Inde. Alors que les examens approchent, sa mère Anila revient s'installer dans la région pour la soutenir et veiller sur elle. Mais la rencontre de Mira avec un nouvel élève, Sri, va semer le trouble dans la relation entre les deux femmes, chacune se retrouvant confrontée à ses propres désirs.

Bonus : Entretien avec la réalisatrice Shuchi Talati, Making of, Bande-annonce.

Critique presse

"En Inde, une ado et sa mère, attirées par le même garçon, s’opposent et défient la tradition. Premier long métrage audacieux de la réalisatrice Shuchi Talati."
Télérama - Louis Guichard

"Récit quasi-documentaire de l’éducation sentimentale et sexuelle d’une jeune fille, ce premier film brosse (...) de très beaux portraits de femmes en quête de leurs destins et de leurs désirs dans une société indienne corsetée."
La Croix - Stéphane Dreyfus

"Les passions et frissons font ainsi leur chemin, chez les ados comme chez les adultes, dans un récit d’apprentissage vénéneux où l’intimité est regardée avec une quotidienneté désarmante."
Les Inrockuptibles - Arnaud Hallet

Durée : 91mn

Avec Eric Caravaca, Salif Cissé, Noémie Lvovsky, Jean-Pierre Darroussin, Sophie Guillemin, Izïa Higelin

Juliette, 35 ans, illustratrice de livres pour enfants, retourne dans le lieu où elle a grandi pour passer quinze jours en compagnie de ses proches : un père un peu lunaire, une soeur qui a d’autres chats à fouetter entre ses gosses, son boulot, son falot de mari et son amant, une mère aux abonnés absents et une grand-mère qui perd la tête. Souvenirs enfouis, non-dits et secrets de famille remontent à la surface...

Bonus : Scènes coupées et commentées par Blandine Lenoir.

Critique presse

"Ces petites touches instillées avec grâce n’empêchent pas des tranches de franche comédie avec des running gags efficaces. Un tacle au patriarcat et un excellent divertissement."
L'Humanité - Michaël Mélinard

"Une agréable ode à la famille qui rappelle le tandem Jaoui-Bacri, loin des stéréotypes. "Juliette au printemps" oscille entre poésie, liberté et tragique. Et ça nous fait du bien."
Le Point - La Rédaction

"Adaptée d’un roman graphique de C. Jourdy, cette comédie oscille avec bonheur entre mélancolie poignante et burlesque réjouissant."
Les Fiches du Cinéma - Marguerite Debiesse

Durée : 108mn

Avec Franck Dubosc, Laure Calamy, Benoît Poelvoorde, Joséphine de Meaux, Kim Higelin, Emmanuelle Devos

Michel et Cathy, un couple usé par le temps et les difficultés financières, ne se parle plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. Deux morts et deux millions en billets usagés dans le coffre, forcément, ça donne envie de se reparler. Et surtout de se taire.

Bonus : Entretien avec Franck Dubosc, Scènes coupées présentées par le réalisateur, Bande-annonce.

Critique presse

"Une comédie noire très réussie et délicieusement amorale, qui fait penser au "Fargo" des frères Coen avec ses personnages de bras cassés cupides et ses paysages enneigés."
Le Parisien - Catherine Balle

"Franck Dubosc séduit avec son troisième long métrage, une comédie noire qui brosse le portrait touchant d’un couple et d’une communauté villageoise aux prises avec un trafic de drogue."
La Croix - Corinne Renou-Nativel

Durée : 110mn

Avec Lali Espósito, Alejandra Flechner, Mara Bestelli, Julieta Zylberberg, Leonardo Sbaraglia, Marcelo Subiotto

Professeur terne et introverti, Marcelo enseigne depuis des années la philosophie à l’Université de Buenos Aires. Un jour, se présente enfin l’occasion de briller : suite au décès de son mentor, il est pressenti pour reprendre sa chaire. Mais voilà que débarque d’Europe un autre candidat, séduisant et charismatique, bien décidé à lui-aussi briguer le poste.

Bonus : Interview des réalisateurs et du casting du film.

Critique presse

"Le portrait très drôle, attachant et pathétique d’un homme de bien dans une Argentine au bord du gouffre."
Les Inrockuptibles - Jean-Baptiste Morain

"Comédie burlesque et conte philosophique autant que drame social, "El Profesor" raconte la quête d’un professeur d’université qui, pouvant tout à coup entrer dans la lumière, apprend à découvrir sa propre voix, à penser grâce à elle, à l’exprimer, à la chanter."
Les Fiches du Cinéma - Nicolas Nekourouh

"Quoiqu'elle n'en ait pas l'air, la caméra joue un rôle crucial pour nous embarquer dans cette comédie ; elle bouge presque toujours, assez peu, mais suffisamment pour créer autour des personnages une sensation d'immersion et de dynamisme."
Positif - Eric Derobert

Durée : 101mn

Avec Andranic Manet, Noée Abita, Bertrand Belin, Sara Giraudeau, Laetitia Dosch, Karim Leklou

Aymeric retrouve Florence, une ancienne collègue de travail, au hasard d’une soirée à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Quand Jim nait, Aymeric est là. Ils passent de belles années ensemble, jusqu’au jour où Christophe, le père naturel de Jim, débarque... Ça pourrait être le début d’un mélo, c’est aussi le début d’une odyssée de la paternité.

Bonus : Entretien avec Arnaud et Jean-Marie Larrieu, Entretien avec l’écrivain Pierric Bailly sur les lieux du tournage, Entretien avec Karim Leklou, Décryptage cinéphile avec Françoise Barge-Prieur.

Critique presse

"D’une grande force romanesque, le beau film des frères Larrieu déroule l’histoire d’une paternité atypique et fait jaillir l’émotion là où on ne l’attend pas."
Libération - Olivier Lamm

"Les Larrieu, qui pratiquent un cinéma intégralement décentralisé, dressent ici un nouveau tableau de province dépourvu du moindre folklore, axé sur les gens modestes qui bricolent avec leur vie, cherchant en chacun, comme en chaque lieu, la singularité de l’ordinaire. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu un tel amour des personnages dans le cinéma français."
Le Monde - Mathieu Macheret

Durée : 112mn

Avec Massil Imine, Samir Guesmi, Sara Giraudeau, Jean-Philippe Buzaud, Philippe Rebbot, Aloïse Sauvage

Jo, une jeune femme, artiste de cirque de rue, découvre le travail des clowns professionnels de "Nez pour rire". Vite - peut-être trop vite - entrée dans l’association, elle se retrouve à l’hôpital au contact des enfants, des malades, des soignants et des familles, à qui ces clowns tentent inlassablement d’apporter de la joie et du réconfort.

Critique presse

"Le comédien Reda Kateb réussit sa mue en cinéaste avec ce premier film attachant sur les clowns qui interviennent en service pédiatrique. Il est servi par des acteurs intenses, à commencer par la très juste Aloïse Sauvage."
La Croix - Corinne Renou-Nativel

"Le film est à l'image de son auteur : pudique, humble, sincère, délicat et touchant."
Le Journal du Dimanche - Stéphanie Belpêche

Durée : 100mn

Avec Earl Cave, Jonathan Daniel Brown, Tess McMillan, Ella Rubin, Jack Irv, Talia Ryder

Lillian, jeune lycéenne, fugue durant un voyage scolaire. Au fil de ses rencontres, elle découvre un monde insoupçonné.

Bonus : Au vidéoclub - Discussion autour du film avec le réalisateur Sean Price Williams et le scénariste Nick Pinkerton au Kim’s Video à New York, The Sweet East 2 - Scènes coupées, bande-annonce.

Critique presse

"Le film est une variation autour du road movie, conte à tiroirs où chaque fantaisie s’évanouit dans la suivante sans crier gare, soumis à la seule volonté d’une innocence farouche."
Les Inrockuptibles - Arnaud Hallet

"Aussi irrésistible que son actrice Talia Ryder, "The Sweet East" fascine à chacun des virages narratifs de son escapade américaine. Une comédie rafraîchissante au cœur d’un conte de fées désenchanté."
Ecran Large - Antoine Desrues

"En creux, le voyage de Lillian dessine le portrait d’un pays complètement paumé, traversé de mouvements aberrants et de communautés auxquelles il ne reste qu’une toute dernière expérience à vivre : celle de la radicalité politique qui tourne à vide et n’a plus prise sur le monde."
Le Monde - M. Jo.

Informations complémentaires :
Les fractures mentales, sociales et politiques des États-Unis, filmées comme un conte de fée ou une variation d’"Alice au pays des merveilles".

Durée : 112mn

Avec Lesley Manville, Phil Davis, Heather Tobias, Edna Dore, Ruth Sheen, Philip Jackson

Dans le Londres brumeux de la fin des années 1990, Mike Leigh fait tour à tour apparaître un jeune couple ouvrier, Cyril et Shirley, à la fois tendre et rebelle ; Wayne, brebis égarée qui a quitté sa maman pour une question de tourte au boeuf ; les bourgeois pleins de morgue qui reçoivent à reculons la vieille mère de Cyril qui a égaré ses clés ; et Valérie, la soeur de Cyril, créature tapageuse qui invite tout ce petit monde aux 70 ans de la mère - un désastre annoncé ! Des tranches de vie douces-amères qui stigmatisent l’Angleterre d’alors mais qui ne manquent jamais de nous faire rire.

Bonus : Entretien avec Mike Leigh réalisée à Londres en avril 2011.

Durée : 103mn

Avec Jane Horrocks, Claire Skinner, Timothy Spall, Jim Broadbent, Alison Steadman, Stephen Rea

Voici l'histoire remarquable de gens comme tout le monde - non pas vraiment comme tout le monde ! Deux soeurs jumelles hilarantes et cruelles, l'une se destinant à la plomberie, l'autre anorexique et rebelle. Leurs parents doux et amers, banlieusards essayant de joindre les deux bouts.

Bonus : 3 courts métrages : The short and curlies / A sense of history / A running jump.

Durée : 90mn

Avec Siobhan Finneran, Michelle Holmes, George Costigan

Dans leur petit lotissement du nord de l’Angleterre, Rita et Sue s’ennuient ferme. Elles gagnent un peu d’argent en faisant du baby-sitting chez un couple aisé. Un soir, le mari, Bob, raccompagne les deux jeunes filles en voiture. Il suggère un détour par la lande et leur propose le grand jeu. Rita et Sue acceptent aussi sec et avec joie cette proposition indécente.

Bonus : Autour de "Rita, Sue and Bob too !".

Informations complémentaires :
Libertin, mordant, aussi immoral que réjouissant, "Rita, Sue and Bob too!" fit grand bruit lors de sa sortie en salle. Bâti sur un certain art du mauvais goût et de la provocation, le film, d’une crudité surprenante, se révèle terriblement amusant, émouvant même car, chez Alan Clarke, le plus rock’n’roll des cinéastes britanniques, la tendresse n’est jamais loin.

Durée : 110mn

Avec Andrea Cossu, Saveria Giorgi, Barbara Sbraggia, Louis Starace, Marc'Antonu Mozziconacci, Clara-Maria Laredo

Fragments de la vie d’Antonia, jeune photographe de Corse-Matin à Ajaccio. Son engagement, ses amis, ses amours se mélangent aux grands événements de l’histoire politique de l’île, des années 1980 à l’aube du XXIe siècle. C’est la fresque d’une génération.

Bonus : Entretien avec Thierry de Peretti par Matthieu Bareyre, Scènes coupées présentées par Thierry de Peretti, Candidatures pour le casting, Concert de I Chjami Aghjalesi.

Critique presse

"Entre grande fresque romanesque et théorie sur le rôle de la photographie, c’est autant la chronique d’une vie que des images, une réflexion sur leur capacité ou non à immortaliser le réel et la part d’obscénité de cette entreprise."
Les Inrockuptibles - Ludovic Béot

"L’autre force du film tient dans la façon dont Thierry de Peretti, réalisateur natif de l’île, casse la chronologie, truffe le film d’images d’archives marquantes, multiplie les scènes aussi magnifiques qu’inattendues, étonne par ses choix musicaux : sa mise en scène secoue le spectateur autant qu’elle l’émeut."
Le Parisien - Renaud Baronian

Durée : 155mn

Avec Benoît Poelvoorde, Alain Chabat, Mallory Wanecque, Malik Frikah, François Civil, Adèle Exarchopoulos

Les années 80, dans le nord de la France. Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c’est l’amour fou. La vie s’efforcera de les séparer mais rien n’y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même coeur…

Critique presse

"Un cocktail qui étonne, tant il détonne des propositions du septième-art français."
Marie Claire - Juliette Hochberg

""L'amour ouf" déborde d’un appétit de cinéma qui donne envie de l’aimer. Donc oui, ça déborde de tous les côtés, et jusqu’à l’excès. Mais il y a aussi et surtout des instants de grâce dans ce grand chaos romanesque."
Ecran Large - Geoffrey Crété

Durée : 123mn

Avec Olafur Darri Olafsson, Aníta Briem, Snorri Rafn Frímannsson, Viktor Benóný Benediktsson, Askell Einar Pálmason, Birgir Dagur Bjarkason

Addi, 14 ans, est élevé par sa mère clairvoyante qui perçoit l’avenir dans les rêves. Il prend sous son aile Balli, un garçon introverti et en marge, victime d’harcèlement scolaire. En l’intégrant à sa bande, ces garçons désœuvrés et livrés à eux-mêmes explorent la brutalité et la violence, comme seuls moyens d’expression et d’exister. Alors que les problèmes du groupe s’aggravent, Addi commence à vivre une série de visions oniriques. Ses nouvelles intuitions lui permettront-elles de les guider et de trouver leur propre chemin ?

Bonus : Entretien avec le réalisateur, bande-annonce.

Critique presse

"Après "Heartstone", le réalisateur islandais Gudmundur Arnar Gudmundsson confirme son talent extraordinaire pour diriger de jeunes acteurs, et mettre en scène une intimité un peu magique. Avec en prime une note de surnaturel pour créer une ambiance envoûtante."
Ecran Large - Geoffrey Crété

"Gudmundsson, doué d’un génie du récit dans l’avancée impressionniste, discrète et volcanique, réalise une œuvre incroyable d’utopie. Tout un art : faire un grand film doux sur la grande violence."
Libération - Camille Nevers

"La singularité du film tient dans les questions précises que l’Islandais creuse délicatement. Sur la base d’un travail abouti avec ses jeunes acteurs, dont il tire des figures attachantes, il dépeint avec acuité une perméabilité entre violence et érotisme, agressivité et soin."
Cahiers du Cinéma - Olivia Cooper-Hadjian

Durée : 118mn

Avec Nykiya Adams, Barry Keoghan, Franz Rogowski, Jason Buda, Jasmine Jobson, Frankie Box

A 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs.

Bonus : Galerie de photos.

Critique presse

"Point de moralisation douteuse ou de fausse empathie chez Andrea Arnold, mais un amour inconditionnel pour cette population qu’elle connaît si bien, et qu’elle aime d’un amour total. A l’image de Bug, ce père que l’on pourrait sciemment détester par son absence, mais que l’on finit par chérir par son humanité débordante."
Culturopoing.com - Pierig Leray et Bénédicte Prot

"Aussi lucide que bienveillante dans sa façon d’emballer son sujet avec une intrigue pleine de suspense, mais sans jamais renoncer à un esprit festif, Arnold signe une petite merveille sociale rock et fantastique, rythmée par une bande-son décapante."
Le Parisien - Renaud Baronian

Durée : 114mn

Avec Florence Loiret-Caille, Pablo Pauly, Michel Fau, Louis Memmi, Moussa Mansaly, Hafsia Herzi

Melissa, 32 ans, surveillante pénitentiaire expérimentée, s’installe en Corse avec ses deux jeunes enfants et son mari. L’occasion d’un nouveau départ. Elle intègre les équipes d'un centre pénitentiaire pas tout à fait comme les autres. Ici, on dit que ce sont les prisonniers qui surveillent les gardiens. L’intégration de Melissa est facilitée par Saveriu, un jeune détenu qui semble influent et la place sous sa protection. Mais une fois libéré, Saveriu reprend contact avec Melissa. Il a un service à lui demander... Une mécanique pernicieuse se met en marche.

Bonus : Commentaires de scènes coupées, entretien avec Stéphane Demoustier, enregistrement de la musique de Philippe Sarde.

Critique presse

"S’éloignant du démontage des mécanismes d’un piège, Demoustier s’efforce de rendre visible la logique d’une liberté individuelle qui finit par brouiller les rapports entre vérité et mensonge, fidélité et trahison."
Cahiers du Cinéma - Jean-Marie Samocki

"Stéphane Demoustier signe un film noir magistral et offre à Hafsia Herzi l'un des plus beaux rôles de sa carrière."
Les Echos - Olivier De Bruyn

"Une histoire aussi dépaysante que haletante, qui mélange avec brio les codes du film social et du polar."
Ouest France - Pascale Vergereau

Durée : 117mn

Avec Nada Despotovich, A.J. Lister, Darnell Appling, Mike Faist, Josh O'Connor, Zendaya

Durant leurs études, Patrick et Art, tombent amoureux de Tashi. A la fois amis, amants et rivaux, ils voient tous les trois leurs chemins se recroiser des années plus tard. Leur passé et leur présent s’entrechoquent et des tensions jusque-là inavouées refont surface.

Bonus : Aucun

Critique presse

"Une tension renforcée par d’incroyables scènes de tennis - le vrai - mises en scène comme rarement auparavant avec une créativité toujours plus grande, jusqu’à une séquence finale à couper le souffle."
LCI - Delphine De Freitas

"La mise en scène stylisée sert d’écrin à une performance convaincante des acteurs, dont l’alchimie à l’écran est évidente. Un match psychologique arbitré par Zendaya, vénéneuse à souhait."
Le Journal du Dimanche - S.B.

"Avec beaucoup de virtuosité et sans jamais trop nous perdre, le film entrechoque ces deux époques, un âge d’or et un présent morne, faisant le compte des illusions perdues tout en observant la manière dont le désir, lui, est la seule chose qui ne se soit pas usée avec le temps."
Le Monde - Murielle Joudet

Durée : 107mn

Avec Raúl Arévalo, Juan Diego Botto, Alessandro Nivola, John Turturro, Julianne Moore, Tilda Swinton

Ingrid et Martha, amies de longue date, ont débuté leur carrière au sein du même magazine. Lorsqu’Ingrid devient romancière à succès et Martha, reporter de guerre, leurs chemins se séparent. Mais des années plus tard, leurs routes se recroisent dans des circonstances troublantes…

Bonus : Masterclass de Pedro Almodóvar, Tilda Swinton et Julianne Moore, Entretien avec Pedro Almodóvar, Entretien avec Julianne Moore, Les coulisses du tournage.

Critique presse

"Magistralement écrit et interprété, sobrement réalisé, le vingt-troisième film de Pedro Almodóvar est un très touchant appel à la sollicitude et, si possible, à l'empathie."
Bande à part - Michel Cieutat

"Le réalisateur espagnol signe un long métrage des plus bouleversants porté par deux immenses actrices, Julianne Moore et Tilda Swinton."
L'Humanité - Marie-José Sirach

"Le film pourrait être lugubre, c'est tout le contraire : lumineux, profond, habité par la seule question qui compte vraiment, celle de ce qui fait le prix de la vie."
Le Point - La rédaction

Durée : 120mn

Avec Sergio Castellitto, Carlos Diehz, Stanley Tucci, John Lithgow, Isabella Rossellini, Ralph Fiennes

Quand le pape décède de façon inattendue et mystérieuse, le cardinal Lawrence se retrouve en charge d’organiser la sélection de son successeur. Alors que les machinations politiques au sein du Vatican s’intensifient, il se rend compte que le défunt leur avait caché un secret qu’il doit découvrir avant qu’un nouveau pape ne soit choisi. Ce qui va se passer derrière ces murs changera la face du monde.

Critique presse

"Porté par de grands acteurs et enrobé d’une sublime maîtrise stylistique, ce thriller papal dans la veine des séries de Paolo Sorrentino est bien un prétendant mérité aux récompenses les plus prestigieuses."
Abus de Ciné - Christophe Brangé

"Dans ce huis clos festonné de cent huit vieux électeurs, les rebondissements s’entrelacent sur un ton critique et jubilatoire."
Positif - Dominique Martinez

Durée : 86mn

Avec Marvin Coroy, Micheline Bernard, Marc Beaupré, Nelson Coronado, Marc-André Grondin, Ariane Castellanos

A Richelieu, ville industrielle du Québec, Ariane est embauchée dans une usine en tant que traductrice. Elle se rend rapidement compte des conditions de travail déplorables imposées aux ouvriers guatémaltèques. Tiraillée, elle entreprend à ses risques et périls une résistance quotidienne pour lutter contre l’exploitation dont ils sont victimes.

Bonus : Entretien avec le réalisateur Pier-Philippe Chevigny et l'actrice Ariane Castellanos.

Critique presse

"S’il déploie une toile sociale où chacun est isolé et tenu à sa place, "Dissidente" échappe à la misanthropie comme à l’héroïsation. D’Ariane à Manuel, dans sa façon de tisser un lien et d’y tenir, il trouve une voie plus juste et touchante."
Cahiers du Cinéma - Romain Lefebvre

"Prenant de la première à la dernière minute, avec un sens bluffant de l’immersion, "Dissidente" détaille, sans une once de manichéisme, les rapports de force entre exploités à tous les niveaux de la chaîne économique."
Télérama - Guillemette Odicino

"Longue focale, absence de plan d’ensemble, éclairage sombre : l’univers diégétique présenté ici est un univers où les aspirations collectives au changement s’effondrent face à la crainte de perdre son emploi, laissant, pour seul lien social, ces écrans de téléphones que les personnages consultent seuls à divers endroits du récit."
Culturopoing.com - Hugo Jordan

Durée : 127mn

Avec Mark Ivanir, Edgar Ramírez, Adriana Paz, Selena Gomez, Zoe Saldaña, Karla Sofia Gascon

Surqualifiée et surexploitée, Rita use de ses talents d’avocate au service d’un gros cabinet plus enclin à blanchir des criminels qu’à servir la justice. Mais une porte de sortie inespérée s’ouvre à elle, aider le chef de cartel Manitas à se retirer des affaires et réaliser le plan qu’il peaufine en secret depuis des années : devenir enfin la femme qu’il a toujours rêvé d’être.

Bonus : Les coulisses du film, Conversation entre Jacques Audiard et Philippe Rouyer.

Critique presse

"Viscéral et mélo, délicat et bourrin, féroce et émouvant. Mi-Almodovar mi-Michael Mann. Fou."
CinemaTeaser - Renan Cros

"Film transgenre dans son essence, "Emilia Pérez" frôle l’angélisme, mais bascule plutôt dans le camp de la rédemption, de la justice et du combat contre le déterminisme. Tournage en studio en France. Traitement inédit. Séquence finale bouleversante. Flamboyant !"
La Voix du Nord - Christophe Caron

"Ici, Jacques Audiard tutoie les sommets de son œuvre, offrant aux spectateurs un spectacle total où l'émotion et la réflexion dansent en harmonie au son des mariachis. Un vrai mélange des genres."
Ouest France - Philippe Lemoine

""Emilia Pérez", le splendide dixième long métrage du cinéaste français, introduit les questions de genre dans l'univers du narcotrafic. Un mélange étonnant de danse, de chansons, de drame et de comédie."
L'Humanité - Michaël Mélinard

Durée : 147mn

Avec Márcio Mariante, Viilbjork Malling Agger, Sadie LaPointe, Alaina Clifford, Chiara Mastroianni, Viggo Mortensen

Alaina est accablée par son travail d’officier de police dans la Réserve de Pine Ridge. Elle décide de ne plus répondre à sa radio. Sa nièce, Sadie, attend son retour pendant une longue nuit, en vain. Sadie, triste, décide d’entamer son voyage avec l’aide de son grand-père. Elle s’envole dans le temps et l’espace vers l’Amérique du Sud. Elle ne regardera plus de western en noir et blanc, qui ne la représentent pas. Tout lui semble différent quand elle commence à percevoir les rêves d’autres indiens qui habitent dans la forêt. Ses conclusions sont incertaines…

Critique presse

"Dix ans après son dernier film, l’Argentin est de retour avec une prodigieuse fresque hypnotique en trois parties, reliées par le sort fait aux communautés autochtones d’Amérique."
Libération - Didier Péron

"Lisandro Alonso est un "voyeur", une qualité pour un cinéaste, qui observe l’Autre, particulièrement lorsqu’il est en état d’osmose avec la nature, et en tire un dernier espoir de vie."
L'Humanité - Michèle Levieux

"Une épopée poétique, une immersion sensorielle… Une grande expérience de cinéma."
Le Point - La rédaction

Durée : 102mn

Avec Mohammad Saboor Rasooli, Sylvain Samson, Hala Rajab, Julia Franz Richter, Tawfeek Barhom, Adam Bessa

Hamid est membre d’une organisation secrète qui traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau.

Critique presse

"Avec un sens consommé de la structure dramatique, Jonathan Millet réussit un suspense au cordeau en même temps qu'une étude mélancolique et profonde des traces que laisse le trauma sur la personnalité. La naissance d'un cinéaste à suivre absolument."
Le Point - Florence Colombani

"Homme de l’ombre, solitaire et hanté, Hamid accapare tout le film, qui, suspendu à son souffle, aux bruits qu’il écoute, aux indices qu’il recoupe, diffuse une angoisse sourde et grandissante à laquelle les choix de réalisation (cadre serré, sons amplifiés et déformés, approche sensorielle) ne nous permettent pas d’échapper."
Le Monde - Véronique Cauhapé

"Sobre et précis, le premier long métrage de fiction du cinéaste français calque son pas sur celui de son héros, un jeune Syrien sur la piste d’un ancien bourreau."
Libération - Laura Tuillier

Durée : 115mn

Avec Isabelle Candelier, Gaëtan Roussel, Alice Belaïdi, Sidse Babett Knudsen, Daniel Auteuil, Grégory Gadebois

Depuis qu’il a fait innocenter un meurtrier récidiviste, Maître Jean Monier ne prend plus de dossiers criminels. La rencontre avec Nicolas Milik, père de famille accusé du meurtre de sa femme, le touche et fait vaciller ses certitudes. Convaincu de l’innocence de son client, il est prêt à tout pour lui faire gagner son procès aux assises, retrouvant ainsi le sens de sa vocation.

Bonus : Masterclass de Daniel Auteuil, Entretien avec Jean-François Hensgens (chef opérateur du film).

Critique presse

"Un scénario très rigoureusement structuré, qui accumule preuves et contradictions, doutes et certitudes, tenant le spectateur en haleine de bout en bout."
Bande à part - Michel Cieutat

"Daniel Auteuil [...] s'attaque avec réussite au film de procès [...]. Traité ici comme un instrument de sondage de l'âme humaine, "Le fil", par son issue sidérante — une fin brève, claire, tranchante, qui contraste avec le temps long de l'instruction et de la recherche de la vérité — nous laisse abasourdis."
Franceinfo Culture - Laurence Houot

"Une histoire criminelle glauque et tendue – inspirée d’un fait divers –, une mise en scène sobre et efficace, des acteurs convaincants, un twist d’enfer emportent ici le morceau."
Le Monde - Jacques Mandelbaum

Durée : 167mn

Avec Reza Akhlaghirad, Niousha Akhshi, Setareh Maleki, Mahsa Rostami, Soheila Golestani, Misagh Zare

Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement...

Bonus : Entretien exclusif avec Mohammad Rasoulof, Analyse du film par Agnès Devictor (spécialiste du cinéma iranien).

Critique presse

"Tant par sa hauteur de vues que par son inspiration plastique, ce réquisitoire du pouvoir iranien en forme de tragédie est un des grands films de notre temps."
Transfuge - Frédéric Mercier

"Réduisant l’horreur totalitaire aux dimensions d’un microcosme familial, Mohammad Rasoulof fait montre d’une redoutable intelligence de mise en scène. Son huis clos à la fois irrespirable et récalcitrant (on y voit du conflit et des femmes en cheveux) semble ainsi nous dire : voilà ce qu’au maximum je peux filmer."
Le Monde - Jacques Mandelbaum

Durée : 82mn

Avec Shuhuan Wang, Saadia Bentaïeb, Teodor Corban, Cédric Luvuezo, Liyo Gong, Stefan Gota

Stefan est ouvrier dans le bâtiment à Bruxelles. Sur le point de rentrer chez lui en Roumanie, il rencontre en traversant la forêt une jeune chercheuse d’origine chinoise qui étudie les mousses et les lichens. L’attention qu’elle porte à l’invisible l’arrête net dans son projet de retour.

Bonus : Court métrage de Bas Devos, Interview du réalisateur.

Critique presse

"Ce film très contemplatif ouvre une fenêtre sur les mondes invisibles, nous invitant à observer de plus près la beauté du monde, celle qui se trouve juste sous nos yeux, ou à nos pieds comme les mousses, et que l'on ne prend souvent pas la peine de regarder, et qui peuvent conduire sur des chemins nouveaux."
Franceinfo Culture - Laurence Houot

"Le film a l’intelligence de ne pas qualifier cette rencontre d’amoureuse, mais la sensualité détournée des dernières scènes ne fait aucun doute."
Le Monde - Mathieu Macheret

"L’intelligence du film tient à ne pas hiérarchiser ni opposer les deux pôles, nature/culture ou nature/ville, mais au contraire à les entrelacer sans cesse, dans un jeu de circulation organique."
Critikat.com - Corentin Lê

Durée : 90mn

Avec Younoussa Diallo, Emmanuel Yovanie, Alpha Oumar Sow, Nina Meurisse, Abou Sangare, Ghislain Mahan

Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt.

Bonus : Entretien avec Boris Lojkine et Xavier Sirven, Essais d’Abou Sangare.

Critique presse

"On oublie les fictions démagogiques croulant sous le poids de leurs bons sentiments. Dans son nouveau film, un des plus impressionnants de l’année du côté du cinéma français, Boris Lojkine suit à la trace un sans-papiers confronté aux réseaux de l’économie souterraine et à l’absurdité administrative. À découvrir d’urgence."
Marianne - Olivier De Bruyn

"La durée du film se cale sur les deux jours, de pur suspense, qui séparent Souleymane de cet entretien, dont la mise en scène ne nous prépare pas vraiment au poignant épilogue."
Le Monde - Jacques Mandelbaum

Durée : 90mn

Avec Vincent Thomas, Cesare Capitani, Mireille Pitot, Marie-Christine Orry, Emmanuelle Devos, Raphaël Thiéry

Raphaël n’a qu’un oeil. Il est le gardien d’un manoir dans lequel plus personne ne vit. A presque 60 ans, il habite avec sa mère un petit pavillon situé à l’entrée du grand domaine bourgeois. Entre la chasse aux taupes, la cornemuse et les tours dans la Kangoo de la postière, les jours se suivent et se ressemblent. Par une nuit d’orage, Garance, l’héritière, revient dans la demeure familiale. Plus rien ne sera plus jamais pareil.

Bonus : Court métrage : "Le mal bleu" d'Anaïs Tellenne et Zoran Boukherma (2018), enregistrement de la musique originale par l'Orchestre Symphonique de Budapest, commentaire de séquence par Anaïs Tellenne.

Critique presse

"A la hauteur de son sujet, le film parvient à mettre en scène la matière bien au-delà de la sensualité de ses séquences de pétrissage, captant les particules en suspension qui rendent palpables les rais de lumière tout autant que les objets et les corps souvent magnifiquement et discrètement surcadré."
Cahiers du Cinéma - Thierry Méranger

"Anaïs Tellenne fait preuve d’originalité et d’ambition dans son premier long métrage [...]. Histoire de la rencontre du gardien d’une grande propriété et de son héritière, le film joue d’ambiances mystérieuses qui nourrissent un thriller intime."
Franceinfo Culture - Jacky Bornet

"Tout du long, le film vogue à la lisière du rêve et s’achemine vers un certain paroxysme sans fanfare, où "l’œuvre" aboutie finit par prendre vie sous nos yeux."
Le Monde - Mathieu Macheret

"Tellenne (premier film) brise les barrières sociales, propose une version masculine de l’égérie et convoque l’ombre de Cocteau et le mythe du Golem dans ce conte taiseux où le souffle, la lumière, les regards épousent la sensualité des mains pétrissant la glaise. L’argile et les peaux se mêlent. Ici, la bête est la belle."
L'Obs - Sophie Grassin

Durée : 121mn

Avec Jennifer Connelly, Shohreh Aghdashloo, Kim Dickens, Frances Fisher, Ron Eldard, Ben Kingsley

Une épouse abandonnée est expulsée de sa maison et entre dans un conflit tragique avec les nouveaux propriétaires de la maison.

Bonus : Aucun

Durée : 140mn

Avec Louis Memmi, Ludivine Sagnier, Gilles Lellouche, Sayyid El Alami, Angelina Woreth, Paul Kircher

Août 1992. Une vallée perdue dans l’Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus. Anthony, quatorze ans, s’ennuie ferme. Un après-midi de canicule au bord du lac, il rencontre Stéphanie. Le coup de foudre est tel que le soir même, il emprunte secrètement la moto de son père pour se rendre à une soirée où il espère la retrouver. Lorsque le lendemain matin, il s’aperçoit que la moto a disparu, sa vie bascule.

Critique presse

"Ludovic et Zoran Boukherma changent de registre en adaptant le best-seller de Nicolas Mathieu. Ils s’ouvrent au souffle du récit d’apprentissage et du romanesque en format scope, et livrent une fresque bouleversante."
Bande à part - Olivier Pélisson

"A la fois fable sociale, traversée du temps à la fin des années 90, roman sentimental, "Leurs enfants après eux" constitue l’un des plus grands films français de cette année 2024, porté par un Paul Kircher au firmament de son art."
aVoir-aLire.com - Laurent Cambon

"Avec un tel résumé, on s’attend à un film en 4/3 étranglant les personnages. Mais les Boukherma jouent, au contraire, la carte d’un espace vital à conquérir. Scope, perspectives de décors dignes d’un western… leurs ambitions de mise en scène insufflent un lyrisme opératique et organique d’où émane une émotion exponentielle."
L'Obs - Xavier Leherpeur

Durée : 97mn

Avec Lazare Minoungou, Vassili Schneider, Benoît Magimel, Anna Thiandoum, Camille Cottin, Ibrahima Mbaye Tchie

Isle de France (actuelle île Maurice), 1759. Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un "marron", un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.

Critique presse

"Qu’il s’agisse de la photo organique d’Antoine Sanier, au naturalisme très travaillé, ou de la formidable musique presque anachronique d’Amine Bouhafa, "Ni chaînes ni maîtres" se construit avant tout en expérience audiovisuelle, sensorielle et émotionnelle, jusqu’à sa sidérante scène de fin, terrassant moment de cinéma comme mise en images de l’indicible."
CinemaTeaser - Aurélien Allin

"A une réalité historique, Simon Moutaïrou insuffle une dimension épique et philosophique. Ce qui apporte de la substance à une mise en scène mêlant action, thriller et fantastique. La distribution transporte l'audience tout comme une photo époustouflante."
Franceinfo Culture - Falila Gbadamassi

"Le réalisateur débutant impose à sa mise en scène une pulsation saccadée et exponentielle qu’il maîtrise jusqu’au bout. La noirceur et le nihilisme qui parcourent son scénario, ainsi que son travail anxiogène sur le cadre, trouvent leur acmé dans une fin opératique, tragique et cependant non dénuée d’une forme inattendue d’espoir."
La Septième Obsession - Xavier Leherpeur

Durée : 108mn

Avec Jana Bittnerová, Lionel Dray, Magne-Havard Brekke, William Edimo, Hafsia Herzi, Isabelle Huppert

Alma, seule dans sa grande maison en ville, et Mina, jeune mère dans une lointaine banlieue, ont organisé leur vie autour de l’absence de leurs deux maris détenus au même endroit… A l’occasion d’un parloir, les deux femmes se rencontrent et s’engagent dans une amitié aussi improbable que tumultueuse...

Critique presse

"Aidée par les nuances de jeu et les ambiguïtés du parfait duo Isabelle Huppert / Hafsia Herzi, […] Patricia Mazuy confirme la force de son cinéma, ne cherchant jamais la facilité, ou la feignant pour l'instrumentaliser afin de montrer paradoxalement la complexité et les ambivalences du monde et de la place du féminin dans celui-ci."
Culturopoing.com - Michaël Delavaud

"Tout à la fois idéal de sororité, théorème chabrolien sur la lutte des classes et démonstration que le paternalisme social ne saurait être l’apanage des hommes, son double portrait de femmes n’est jamais aussi passionnant que lorsqu’il sonde les interstices, ces micro-points de bascule entre deux attitudes, deux regards, via lesquels le réel rattrape brusquement l’utopie."
La Septième Obsession - Jérémie Oro

"Patricia Mazuy signe son film à plus fort potentiel populaire, tout en restant exigeante sur le plan de l’écriture. Ce récit d’une amitié improbable échappe à tous les clichés, et bénéficie du rayonnement de ses deux actrices."
aVoir-aLire.com - Gérard Crespo

Durée : 128mn

Avec Torikhu A. Sangma, Celestine K. Sangma, Balsrame A. Sangma, Handam R. Marak

Dans un village du Meghalaya, au nord-est de l'Inde, plusieurs jeunes hommes disparaissent mystérieusement durant la nuit. Alors que les anciens accusent de kidnapping les étrangers de passage, le prédicateur y voit les prémices d'une apocalypse de 40 jours et 40 nuits qui plongera les habitants du village dans l'obscurité. Vu à travers les yeux de Kasan, un garçon de dix ans souffrant de cécité nocturne, les forêts alentour n'ont jamais paru aussi terrifiantes.

Bonus : Court métrage, making of, Entretien avec Dominic Sangma, Photographies de tournage.

Critique presse

"Visuellement somptueux, ce film envoûtant relate avec finesse le basculement tragique d’une communauté."
Les Fiches du Cinéma - Gaël Reyre

"En filmant ses souvenirs tels quels, Dominic Sangma fait de son film une superbe prise de conscience, aussi bien pour lui que pour nous."
Ecran Large - Mathieu Jaborska

"Tout ici est précisément pris dans un mouvement vital qui orchestre la vie de cette communauté comme une grande et ample chorégraphie qui évoque autant la sociologie intime de Satyajit Ray que le vitalisme de Jean Renoir."
Le Monde - M. Jo.

Durée : 111mn

Avec Régis Gomez, Frederic Poggi, Andrea Cossu, Anthony Morganti, Saveriu Santucci, Ghjuvanna Benedetti

Corse, 1995. Lesia vit son premier été d’adolescente. Un jour, un homme fait irruption et la conduit à moto dans une villa isolée où elle retrouve son père, en planque, entouré de ses hommes. Une guerre éclate dans le milieu et l’étau se resserre autour du clan. La mort frappe. Commence alors une cavale au cours de laquelle père et fille vont apprendre à se regarder, à se comprendre et à s’aimer.

Bonus : Entretien avec Julien Colonna, Jeanne Herry et les comédiens, Court métrage : "Confession" (2015, 15mn).

Critique presse

"Une force archaïque très puissante traverse ce brillant premier-long métrage et nous tient en haleine, mobilisés, de sa séquence inaugurale à son générique de fin."
Bande à part - Anne-Claire Cieutat

"De son rythme effréné à l’interprétation farouche de ses comédiens, "Le royaume" est un très grand film de cavale."
L'Humanité - Eléonore Houée

"Fascinante fresque épique portée par une mise en scène à la fois naturaliste et organique, [...] "Le royaume" s'impose aussi comme un émouvant récit initiatique [...]."
Le Journal du Dimanche - Barbara Théate

Durée : 94mn

Avec Kathrin Wehlisch, Eva Löbau, Rafael Stachowiak, Anne-Kathrin Gummich, Michael Klammer, Leonie Benesch

Alors qu’une série de vols a lieu en salle des profs, Carla Nowak mène l’enquête dans le collège où elle enseigne. Très vite, tout l’établissement est ébranlé par ses découvertes.

Critique presse

"Représentant l’Allemagne aux Oscars, "La salle des profs" est un sérieux candidat à la statuette du meilleur film en langue étrangère. Ce thriller haletant d’Ilker Çatak brosse le magnifique portrait d’une enseignante, sans rien dévoiler de son intimité et de son quotidien hors de l’école."
L'Humanité - Michaël Mélinard

"Plus qu’un film de suspense en milieu scolaire, "La salle des profs" est un huis clos étouffant sur une enseignante mue par une haute idée de son métier qui veut bien faire, chute, tente de se rattraper et s’enlise telle une souris prise dans sa roue. Seule malgré les autres. Glaçant."
L'Obs - Nicolas Schaller

"Le film est fort. Il évite tout manichéisme, décrit de l'intérieur les coulisses d'une profession, opte pour une image de format étroit qui enserre l'intrigue dans un décor kafkaïen, le tout sur un air de violon lancinant. Le suspense est là."
Le Figaro - Eric Neuhoff

Durée : 108mn

Avec Eric Tsui, Simon Yam, Yuen Wah, Jennifer Yu, Francis Ng, Timmy Hung, Emotion Cheung

Sept réalisateurs, sept regards, sept histoires, une ville : Hong Kong. Initiateur du projet, Johnnie To, accompagné de six autres réalisateurs parmi les plus renommés de Hong Kong, a souhaité réunir pour la première fois leurs talents afin de composer une symphonie d’histoires en hommage à ce territoire au destin hors du commun. Entièrement filmé sur pellicule, les récits offrent une vision unique d’un archipel fascinant, des années 1950 à aujourd’hui.

Bonus : Featurettes, bandes-annonces.

Informations complémentaires :
- Exercise, de Sammo Hung :
Dans les années 1950, un maître en arts martiaux entraîne durement ses élèves. Mais dès que celui-ci tourne le dos, ces derniers se relâchent en imaginant des stratagèmes.

- Headmaster, d'Ann Hui :
Dans les années 1960, un directeur d’école est convaincu qu’il est de son devoir d’aider les élèves à réaliser leur potentiel. Avec l’aide de mademoiselle Wong, une jeune institutrice appréciée des enfants, il marque la vie de nombre d’entre eux.

- Tender is the Night, de Patrick Tam :
Dans les années 1980, An Fei et Ka Lam s’aiment intensément. An Fei quitte définitivement Hong Kong, et Ka Lam, dans le déni, refuse de la voir. Le tout dernier soir, Ka Lam finit par céder.

- Homecoming, de Yuen Woo-ping :
1997, année de la rétrocession. Un grand-père féru d’arts martiaux héberge sa petite fille avant qu’elle ne quitte Hong Kong avec ses parents. Malgré les générations qui les séparent, les deux se rapprochent petit à petit.

- Bonanza, de Johnnie To :
Dans les années 2000, trois amis ne cessent d’imaginer de grands projets pour s’enrichir rapidement, en misant sur les cours fluctuants de la bourse, dans une ville où la croissance économique semble sans limite.

- Astray, de Ringo Lam :
Afin de fêter la nouvelle année 2018, Wah retourne à Hong Kong pour retrouver sa famille. Se retrouvant totalement étranger dans sa ville natale, il finit par s’y perdre.

- Conversation in Depth, de Hark Tsui :
Dans un futur proche, quatre "participants" jouent le rôle de médecins et de patients dans une étude sur la schizophrénie. Ils se perdent dans leurs personnages et ne savent plus qui ils sont vraiment, à l’image de Hong Kong.

Durée : 100mn

Avec Lir Katz, Nadine Marshall, Jaime Ray Newman, Ash Goldeh, Zar Amir Ebrahimi, Arienne Mandi

La judokate iranienne Leila et son entraîneuse Maryam se rendent aux Championnats du monde de judo avec l’intention de ramener sa première médaille d’or à l’Iran. Mais au cours de la compétition, elles reçoivent un ultimatum de la République islamique ordonnant à Leila de simuler une blessure et d’abandonner pour éviter une possible confrontation avec l’athlète israélienne. Sa liberté et celle de sa famille étant en jeu, Leila se retrouve face à un choix impossible : se plier au régime iranien, comme l’implore son entraîneuse, ou se battre pour réaliser son rêve.

Critique presse

"A la fois huis-clos redoutable, thriller sportif captivant et drame politique engagé, "Tatami" confirme la vitalité du cinéma iranien (et désormais israelo-iranien)."
Ecran Large - Alexandre Janowiak

"Une élégie de la désobéissance en forme de compte à rebours et aux accents de pur thriller orchestré par deux cinéastes connaissant mieux que quiconque le conflit délétère qui se déroule, inspiré par ailleurs d’une histoire vraie réinventée à travers le prisme de la fiction paranoïaque."
La Septième Obsession - Xavier Leherpeur

"A travers une compétition internationale de judo, Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv signent un film original et captivant sur la violence du régime iranien et le douloureux chemin vers l'exil."
Les Echos - Adrien Gombeaud

Durée : 93mn

Avec Fish Liew, Chung-hang Leung, Siu Ying Hui, Tai Bo, Lin-lin Li, Patra Au

Angie et Pat vivent le parfait amour à Hong Kong depuis plus de 30 ans. Jamais l’une sans l’autre, leur duo est un pilier pour leurs parents et leurs amis. Au brusque décès de Pat, la place d'Angie dans la famille se retrouve fortement remise en question…

Bonus : Making of, Scènes coupées, Entretien avec Ray Yeung.

Critique presse

"La démonstration de ce film implacable a ceci de pertinent qu’elle relie homophobie rampante et revanche sociale."
L'Obs - Guillaume Loison

"Un mélo inspiré, dont la douceur de la forme ne fait jamais écran à la cruauté du récit."
Les Fiches du Cinéma - Thomas Fou

"Un récit touchant qui confirme la délicatesse du cinéma de Ray Yeung, parvenant à concilier finesse psychologique et dénonciation des hypocrisies sociales."
aVoir-aLire.com - Gérard Crespo

Durée : 86mn

Avec Armand Sancey Richard, Dimitri Baudry, Mathis Bernard, Luna Garret, Maïwène Barthelemy, Clément Faveau

Totone, 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de sept ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur Comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30.000 euros.

Bonus : Entretien avec la réalisatrice Louise Courvoisier, Analyse du film par la journaliste Ariane Allard, Court-métrage "Mano a mano" (2019), Essais casting.

Critique presse

""Vingt dieux" ne cesse ainsi d’épater son spectateur, heureux d’être si bien traité par un film rabelaisien jamais vulgaire. On se dit qu’une cinéaste est née."
La Tribune Dimanche - Aurélien Cabrol

"A travers l'histoire d'un jeune homme qui fabrique un fromage, Louise Courvoisier réussit un premier film drôle et vigoureux, sur fond de paysages grandioses. Une bouffée d'air frais."
Les Echos - Adrien Gombeaud

"Des acteurs non professionnels portent ce portrait, à la fois tendre et rugueux, d'une jeunesse en milieu rural, magnifié par le format cinémascope."
Ouest France - Pascale Vergereau

Durée : 3h23

Avec Leonor Silveira, Micheline Larpin, Luis Lima Barreto, Ruy de Carvalho, Luís Miguel Cintra, Cécile Sanz de Alba

La belle Ema, orpheline de mère, a épousé sans amour le médecin Carlos De Paiva, qui ne répond pas à ses attentes romanesques. Son goût du luxe, les illusions qu’elle se fait de la vie, le désir qu’elle inspire aux hommes, lui valent le surnom de "la petite Bovary". Malgré ses deux filles, et à cause de l’incompréhension de son mari, elle se sert de son pouvoir de séduction et prend trois amants, le riche Fernando, l’employé de celui-ci Fortunato, et Nacissio. Mais ses amours successives ne sauront enrayer son sentiment grandissant de désillusion.

Bonus : Analyse du film par Hervé Aubron, Retour sur la dimension littéraire chez de Oliveira, Rencontre avec Paulo Branco (producteur), Valérie Loiseleux (monteuse), Mario Barroso (chef-opérateur) et Leonor Silveira (actrice).

Durée : 118mn

Avec Anne Marivin, Catherine Jacob, Guillaume Gouix, André Dussollier, Emilie Dequenne, Patrick Descamps

Pauline, infirmière à domicile, entre Lens et Lille, s’occupe seule de ses deux enfants et de son père ancien métallurgiste. Dévouée et généreuse, tous ses patients l'aiment et comptent sur elle. Profitant de sa popularité, les dirigeants d’un parti extrémiste vont lui proposer d’être leur candidate aux prochaines municipales.

Bonus : Aucun

Critique presse

"Dans ce film irrégulier, il y a toujours une scène inattendue pour relancer l'intérêt : quand Pauline, investie tête de liste, entend, seule dans sa voiture, un journaliste local décrire son attitude de potiche, instrumentalisée par le parti, c'est un regard aigu de cinéaste qui scrute le personnage, dans le secret de son orgueil et de sa honte."
Télérama - Louis Guichard

"Si aucun film ne peut prétendre modifier les opinions, le cinéma est fait pour donner à s'interroger. En cela, "Chez nous" atteint ses objectifs."
Le Nouvel Observateur - Pascal Mérigeau

"Comment un parti d’extrême-droite s’achète une respectabilité auprès d’un électorat qu’il ne défendra pas. "Chez nous" en fait le récit à travers le parcours d’une candidate novice. Belvaux retrouve Emilie Dequenne, parfaite pour dépasser les clichés."
Les Fiches du Cinéma - Chloé Rolland

Durée : 101mn

Avec Hamid Taati, Shahram Golchin, Shohreh Aghdashloo, Akbar Zanjanpour, Mohamad Ali Keshavarz, Fakhri Khorvash

Suite à la mort de son épouse, un commerçant traditionaliste, patriarcal et corrompu, projette de se débarrasser de sa belle-fille, héritière en titre de la fortune et de la maison luxueuse dans laquelle ils vivent. Cette femme émancipée et moderne est paralysée et ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant. Pour faire face au complot fomenté par son beau-père, elle se fait aider par sa servante, ignorant que celle-ci joue sur les deux tableaux…

Bonus : "Le majnoun et le vent" : documentaire sur le réalisateur réalisé par Gita Aslani Shahrestani (2022), "La coupe Hassanlou" : court-métrage de Mohammad Reza Aslani (1964), bande-annonce 2021.

Critique presse

"Les retrouvailles inespérées avec "L'échiquier du vent" comblent un grand vide dans la connaissance d'un cinéma iranien plein de surprises. Un joyau !"
Culturebox - France Télévisions - Jacky Bornet

"Grand film de mise en scène, raffiné comme une enluminure persane – une esthétique que l’on pourrait en cela rapprocher du cinéma de Paradjanov –, "L’échiquier du vent" est un bijou dont la ciselure n’a d’égale que la noirceur retorse qui le traverse."
Libération - Nathalie Dray

Durée : 94mn

Avec Senne Rouffaer, Beata Tyszkiewicz, Paul Jongers

Comment Govert Miereveld, avocat et professeur dans une ville flamande, conçoit un amour secret pour sa jeune élève Frann, beauté inaccessible et bientôt disparue. Comment plus tard, l'imperceptible dérèglement mental de Govert s'accentue sous le choc d'une autopsie à laquelle il est contraint d'assister. Comment il retrouve, ou croit retrouver Frann, et ce qui s'en suit. Comment on ne saura jamais s'il l'a réellement tué...

Bonus : Cinéaste en Belgique : interview d’André Delvaux par Marie Mandy, documentaire sur le film réalisé par la Cinémathèque Royale de Belgique, filmographie.

Durée : 125mn

Avec Didier Haudepin, Massimo Girotti, Jennifer O'Neill, Laura Antonelli, Giancarlo Giannini, Rina Morelli

A la fin du XIXe siècle, l’épouse délaissée d’un grand bourgeois romain s’éprend d’un écrivain à la mode. Elle est enceinte. Le mari, jaloux et de nouveau amoureux, ne cache pas sa haine pour le nouveau-né. Il le tue, le soir de Noël...

Bonus : Contient le DVD du film.

Critique presse

"Ce film douloureux, hanté par la mort, n'a rien d'académique. La reconstitution luxueuse de l'Italie des années 1900 est marquée par la nostalgie de Visconti pour son enfance aristocratique."
Télérama - Samuel Douhaire

"Le résultat est un grand film malade, au montage pas toujours maîtrisé, mais qui porte indéniablement la marque de son auteur. Un testament morbide et décadent réalisé par un vieil homme n'ayant pas fait la paix avec ses démons intérieurs."
aVoir-aLire.com - Virgile Dumez

Informations complémentaires :
"L'innocent" est le dernier film du maître italien, Luchino Visconti. En effet, ce dernier a terminé le tournage dans un fauteuil roulant et à moitié paralysé suite à une attaque cérébrale. Il est mort peu de temps après, en mars 1976, avant la sortie du film en septembre de la même année en France.

Durée : 3h05

Avec Olivier Gourmet, Emilie Dequenne, Fabrizio Rongione

2 films : La promesse / Rosetta.

Bonus : DVD 2 : Entretien avec Jean-Pierre & Luc Dardenne. Bonus informatique : Articles Cahiers du cinéma.

Durée : 88mn

Avec Hae-hyo Kwon, Min-hee Kim, Sae-byuk Kim

Comme tous les jours, Bongwan quitte le domicile conjugal bien avant l'aube pour rejoindre la petite maison d'édition qu'il dirige. Areum s'apprête à y vivre son premier jour de travail. La femme qu'elle remplace a été l'amante de Bongwan et leur liaison vient de se terminer. Ce même jour, l'épouse de Bongwan trouve une lettre d'amour. Arrivée au bureau, elle prend Areum pour l'ancienne amante...

Bonus : Présentation du film par Mathieu Macheret (critique de cinéma).

Critique presse

"A sa manière de muse et de compagne, l’arrivée de Kim Min-hee comme point d’ancrage moral dans le cinéma de Hong Sang-soo a redéfini (...) le rapport de Hong à ses personnages et sa manière de se livrer plus frontalement (sécheresse) et plus entièrement (plénitude)."
Cahiers du Cinéma - Vincent Malausa

"C’est peut-être ce qui entoure "Le jour d’après" d’un parfum assez violemment intime voire impudique, mais aussi d’un poids plus lourd et plus sombre que ce à quoi nous a habitués le cinéaste."
Les Inrockuptibles - Théo Ribeton

"Le cinéaste nous entretient dans une confusion chronologique qui remet sans cesse en question ce que l’on croit établi. On évolue en zone grise dans ce film en noir et blanc où la boisson grise. C’est ce qui en fait la fibre, délicate et retorse."
Le Nouvel Observateur - Nicolas Schaller

"Ivresse et sobriété, désordre et calme, obscurité et lumière, le Coréen se joue des contrastes dans son "Jour d’après"."
Libération - Luc Chessel

Durée : 104mn

Avec Patrick Dewaere, Michel Blanc, Marc Chapiteau, Christine Pascal, Claude Piéplu, Patrick Bouchitey

Durant l'été 1960, Marc et Philippe sont moniteurs dans une colonie de vacances en Auvergne. Tout les oppose : le premier se veut viril, tandis que le second se montre beaucoup plus réservé et taciturne. Un malheureux concours de circonstances aidant, le premier soupçonne l'autre d'être homosexuel. Une relation ambiguë, mélange de sadisme et de vénération, s'instaure alors entre les deux moniteurs.

Bonus : 2 courts métrages de Claude Miller : Juliet dans Paris / La question ordinaire, Interviews de Patrick Dewaere, Débat autour du film avec Claude Miller, Patrick Bouchitey et Patrick Dewaere.

Critique presse

"Cette oeuvre formidable glace souvent le sang et dresse un portrait peu flatteur de l'espèce humaine avec une économie de moyens bienvenue. En somme, les premiers pas réussis d'un auteur talentueux."
aVoir-aLire.com - Virgile Dumez

Durée : 130mn

Avec Christiane Lechle, Thomas Haustein, Jens Kuphal, Peggy Bussieck, Natja Brunckhorst, Christiane Reichelt

Berlin, 1975. Christiane a 13 ans. Déçue par l'apparition de Klaus, le nouvel ami de sa mère, elle décide d'accompagner Kessie dans une discothèque branchée où la drogue est omniprésente. D'abord effrayée par cet univers sombre, c'est l'occasion de nouvelles expériences qui sonneront pour Christiane le glas d'une nouvelle vie et d'une descente aux enfers inimaginable...

Bonus : Séances de casting, Entretien avec Uli Edel, Rencontre avec Natja Brunckhorst, bandes-annonces.

Informations complémentaires :
Publié en 1979 (...), le livre est devenu un best-seller mondial. Tout est parti d’une rencontre entre l’adolescente et deux journalistes allemands, Kai Hermann et Horst Rieck, qui enquêtaient sur la situation de jeunes SDF. Le témoignage de la jeune fille qu’ils rencontrent est tellement fort que l’article se transforme en biographie. (...) Ce que raconte cette jeune fille et la confession douloureuse de sa mère nous apprend beaucoup de choses, non seulement sur la consommation de drogues dures, mais aussi sur le désespoir de la jeunesse face à la détérioration du monde contemporain. (...) "Moi, Christiane F." se verra dès lors imposé comme lecture obligatoire dans les écoles allemandes à des fins pédagogiques.

Durée : 118mn

Avec Ana Moreira, Teresa Madruga, Laura Soveral

Une vieille femme au caractère bien trempé, sa femme de ménage cap-verdienne et une voisine dévouée aux causes humanitaires vivent sur le même palier d’un immeuble de Lisbonne. Quand la vieille femme meurt, les deux autres découvrent un épisode d’une partie de sa vie : une histoire d’amour, une scène de meurtre dans une Afrique directement sortie d’un film d’aventure.

Bonus : 2 courts-métrages de Miguel Gomes : Inventaire de Noël / 31, entretien avec Miguel Gomes, bande-annonce.

Critique presse

"A l'heure d'un auteurisme précautionneux et labellisé, cette salutaire tornade contre les figures imposées a valeur de manifeste pour un cinéma réellement libre et lyrique."
Cahiers du Cinéma - Joachim Lepastier

""Tabou" est un film d'une colossale ambition sur la construction et le déclin de l'imaginaire occidental."
Le Monde - Jacques Mandelbaum

Durée : 5h41

Avec Swapan Mukherjee, Subir Bannerjee, Runki Banerjee, Kanu Bannerjee

L'oeuvre la plus connue du grand réalisateur indien suit la vie jusqu'à l'âge adulte d'un garçon, Apu, dans l'Inde du début du XXème siècle. De ses 7 ans où il vit pauvrement dans la maison familiale d'un petit village du Bengale en passant par sa vie à Bénarès et la mort de son père, jusqu'à la naissance de son enfant, Ray nous montre avec une poésie et un humanisme rare les épreuves et les joies que rencontre un homme avant de s'accomplir.

Bonus : Entretien avec Soumitra Chatterjee, entretien avec Soumendu Roy, "L'oeil intérieur" (1972) : court métrage écrit et réalisé par Satyajit Ray sur l’artiste indien Binode Behari Mukherjee, "Creative artist of India" (1974), "Satyajit Ray" (1985) : documentaire produit et réalisé par Shyam Benegal, entretien avec Sharmila Tagore et Soumitra Chatterjee, "Fenêtre sur... le cinéma de Satyajit Ray" (1979) réalisé par Georges Luneau : entretien dirigé par Michel Ciment.

Durée : 127mn

Avec Daniel Mays, Alex Kelly, Anna Keaveney, Eddie Marsan, Richard Graham, Imelda Staunton

Vera Drake est une mère exemplaire et totalement dévouée à ses proches. Mais, derrière son quotidien apparemment banal, Vera cache un terrible secret : elle aide certaines femmes à mettre fin à leur grossesse involontaire...

Bonus : "Vera Drake" : l'équipe raconte, l'album du tournage, bande-annonce.

Durée : 101mn

Avec Willem Dafoe, Justin Theroux, Jenna Ortega, Catherine O'Hara, Winona Ryder, Michael Keaton

Après une terrible tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid, adolescente rebelle, ouvre accidentellement un portail vers l’au-delà. Alors que le chaos plane sur les deux mondes, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne prononce le nom de Beetlejuice trois fois et que ce démon farceur ne revienne semer la pagaille…

Critique presse

"Le nouveau Tim Burton prouve que certains récits traversent les générations et se réinventent dans la joie."
Bande à part - Mary Noelle Dana

"Ce film déborde tellement d’idées et de cœur qu’il s’accroche à vous tel Beetlejuice à son amour pour Lydia. Un divertissement efficace qui devrait même trouver ses admirateurs les plus fidèles parmi la nouvelle génération biberonnée à "Mercredi" et "Stranger Things"."
LCI - Delphine De Freitas

"Cette comédie macabre réussit à restituer l'univers de "Beetlejuice" et à le réinventer grâce à une imagination débridée, pleine de fantaisie, d'onirisme qui flirte avec le surréalisme, de tendresse, de folie, d'outrance, de burlesque."
Le Journal du Dimanche - Stéphanie Belpêche

Durée : 155mn

Avec Ethan Slater, Jonathan Bailey, Cynthia Erivo, Ariana Grande, Jeff Goldblum, Michelle Yeoh

Elphaba, une jeune femme incomprise à cause de la couleur inhabituelle de sa peau verte, ne soupçonne même pas l’étendue de ses pouvoirs. A ses côtés, Glinda qui, aussi populaire que privilégiée, ne connaît pas encore la vraie nature de son cœur. Leur rencontre à l’Université de Shiz, dans le fantastique monde d’Oz, marque le début d’une amitié improbable mais profonde. Cependant, leur rapport avec le Magicien d’Oz va mettre à mal cette amitié et voir leurs chemins s’éloigner. Tandis que Glinda, assoiffée de popularité, se laisse séduire par le pouvoir, la détermination d’Elphaba à rester fidèle à elle-même et à son entourage aura des conséquences aussi malheureuses qu’inattendues.

Critique presse

"Techniquement somptueux, "Wicked" est surtout un grand spectacle de tous les instants, à la fois merveilleux et désenchanté, à la fois drôle et tragique, à la fois moderne et déférent envers ses modèles et leur héritage. En bref, un blockbuster de tous les extrêmes."
Ecran Large - Antoine Desrues

"Une adaptation grisante et roborative d’un des plus fameux musicals de Broadway, portée par le duo brillant Ariana Grande/Cynthia Erivo."
Première - Sylvestre Picard

Durée : 99mn

Avec Bobby Cannavale, Michelle Monaghan, Moses Sumney, Lily Collins, Elizabeth Debicki, Mia Goth

Années 80. Maxxxine Minx se retrouve plongée dans l’ambiance néon fluo d’un Los Angeles tout droit sorti d’un film de vidéoclub. Après une incursion dans le cinéma pour adultes, elle tente de percer à Hollywood. Mais c’est sans compter sur un passé traumatique qui refait surface, et l’ombre d’un tueur en série qui multiplie les meurtres autour d’elle...

Critique presse

"Une étonnante descente aux enfers, portée par une narration retorse et par le portrait d'une héroïne d’exception, dont l'insolence se situe au-delà de toute morale."
Mad Movies - Gilles Esposito

"S’il embrasse en un étrange équilibre de cynisme et de romantisme toute une contre-histoire sinistre de Hollywood et de ses starlettes aux destins broyés (on songe notamment au magnifique "The Canyons" de Schrader), "MaXXXine" n’en demeure pas moins irradié d’une malice et d’une légèreté vénéneuses et jubilatoires."
Cahiers du Cinéma - Vincent Malausa

""Maxxxine" est bien moins un hommage aux années 1980 que le récit d’un star-system monstrueux. Ainsi qu’une conclusion parfaite à une trilogie parmi les plus fascinantes vues dans le genre."
Ecran Large - Mathieu Jaborska

Informations complémentaires :
"Maxxxine" est le troisième volet d’une trilogie composée des films "X"  (2022) et "Pearl" (2023) (prequel de "X").

Durée : 127mn

Avec Lily-Rose Depp, Nicholas Hoult, Bill Skarsgard, Aaron Taylor-Johnson, Emma Corrin, Willem Dafoe

"Nosferatu" est une fable gothique, l’histoire d’une obsession entre une jeune femme tourmentée et le terrifiant vampire qui s’en est épris, avec toute l’horreur qu’elle va répandre dans son sillage.

Bonus : Film disponible en version cinéma (127mn) et en version longue (131mn).

Critique presse

"Eggers convoque l'essence la plus frénétique et noire du romantisme, sa part baudelairienne de poésie corrompue. Son "Nosferatu" nous étreint sauvagement, nous laissant anéantis et exsangues, grisés par tant de noirceur et de beauté."
Culturopoing.com - Olivier Rossignot

"Le réalisateur américain Robert Eggers s’attaque à un chef-d’œuvre du cinéma avec une distribution remarquable et remporte la mise."
Franceinfo Culture - Jacky Bornet

"Robert Eggers, cinéaste hanté par le refoulement, filme la sexualité féminine réprimée comme un monstre démoniaque délié de l’inconscient. Ce cauchemar entêtant réinvente le mythe cinématographique de "Nosferatu" à l’aune du féminisme contemporain, avec une ardeur dévastatrice."
aVoir-aLire.com - Julien Rocher

Durée : 96mn

Avec Malik Jubal, Thea Butler, Alex Wolff, Lupita Nyong'o, Djimon Hounsou, Joseph Quinn

Une femme vit les premières minutes terrifiantes d’une invasion extraterrestre dans la ville la plus bruyante du monde, New York.

Critique presse

"Le troisième volet de la saga, à la fois le plus spectaculaire et le plus intimiste, est porté par des interprétations magistrales de Lupita Nyong’o et Joseph Quinn."
Le Point - Yaël Djender

"Intelligent, tendu, rythmé, "Sans un bruit - Jour 1" quitte donc les rivages de l'épouvante pour se rapprocher de ceux d'une science-fiction radicale et nihiliste. Le pari était osé. Il est réussi."
le Figaro - Olivier Delcroix

Durée : 110mn

Avec Scoot McNairy, Dan Hough, Alix West Lefler, Aisling Franciosi, Mackenzie Davis, James McAvoy

Une famille américaine passe le week-end dans la propriété de rêve d'une charmante famille britannique rencontrée en vacances. Mais ce séjour qui s’annonçait idyllique se transforme rapidement en un atroce cauchemar.

Critique presse

"Si Ruben Östlund tournait un film d’horreur, ça donnerait à peu près "Speak No Evil", non pas parce qu’il est le remake d’un film scandinave ("Ne dis rien" (...)), mais parce que son protagoniste, Paddy (James McAvoy, psychopathe en puissance depuis "Split"), y prône des relations sans filtre, avec une déclarativité comique que l’on pressent bientôt horrifique."
Cahiers du Cinéma - Charlotte Garson

"L’intérêt réel du film de James Watkins réside dans la manière dont les personnages sont adroitement esquissés, dont leur psychologie est discrètement reliée à des habitudes de classe, dont leur identité sociale détermine une série de comportements."
Le Monde - J.-F. R.

"James Watkins excelle à créer un climat d’angoisse diffuse et de menace larvée bientôt franchement suffocant, bien aidé dans son entreprise par un McAvoy déchainé en lad chaleureux, toujours à deux doigts d’exploser et de révéler sa nature de brute épaisse (...)"
Première - Frédéric Foubert

Durée : 137mn

Avec Demi Moore, Oscar Lesage, Gore Abrams, Edward Hamilton-Clark, Dennis Quaid, Margaret Qualley

Elisabeth est une présentatrice vedette de la télévision où elle anime une émission d’aérobic. Mais à bientôt soixante ans, elle est licenciée pour être remplacée par plus jeune qu’elle. Elle découvre alors l’existence d’une substance qui lui permet de créer son double, jeune et jolie, une semaine sur deux. Cette émanation d’elle prend sa place pour présenter l’émission TV. Mais bientôt les deux femmes ne vont plus supporter leurs existences respectives.

Critique presse

"Avec ce film très drôle, jouissif et à la réalisation léchée, Coralie Fargeat porte aussi un discours percutant sur la quête de l’éternelle jeunesse. On adore sa folie et celle de Demi Moore, qui a accepté ce rôle avec panache."
Le Parisien - Catherine Balle

"Coralie Fargeat devient la nouvelle reine de l’horreur avec "The Substance", où la quête effrénée de la beauté éternelle amène à un cauchemar de body horror sans limites incroyablement porté par le duo Demi Moore-Margaret Qualley."
Ecran Large - Alexandre Janowiak

"A la norme, l’excès, résolument monstrueux, obscène et gratuit, s'oppose alors une puissance de transgression apte à faire surgir l’œuvre. Et c'est la raison pour laquelle "The Substance" apparaît comme un film qui questionne l'assignation sociale imposée à la femme : assignation à celle qui vieillit et doit céder sa place, assignation à celle qui origine les fantasmes et les désirs."
Culturopoing.com - Maryline Alligier

Durée : 101mn

Avec Jonathan Langdon, Hayley Mills, Alison Pill, Saleka Shyamalan, Ariel Donoghue, Josh Hartnett

30.000 spectateurs. 300 policiers. Un tueur. Cooper, père de famille et tueur en série, se retrouve pris au piège par la police en plein cœur d’un concert. S’échappera-t-il ?

Critique presse

""Trap" a la singularité de mettre exactement cela en scène : l’exception et la règle, le particulier et la foule, dans un même espace – un stade couvert. Le résultat est à la fois un très amusant jeu du chat et de la souris et un brillant jeu de miroirs déformants."
Cahiers du Cinéma - Fernando Ganzo

"Le tour de force d’un film malaisant, inquiétant et ambigu, au suspense tempéré par de l’humour très noir."
Le Journal du Dimanche - S.B.

Durée : 144mn

Avec Fred Hechinger, Joseph Quinn, Connie Nielsen, Pedro Pascal, Denzel Washington, Paul Mescal

Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus aux mains de son oncle, Lucius est forcé d’entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d’une main de fer. La rage au cœur et l’avenir de l’Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l’honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple.

Bonus : Le rêve de Rome - Origine, Ce que l'on fait résonner pour l'éternité - Les acteurs, Dans l'arène - Les réalisateurs, Ceux qui vont mourir vous saluent - Les combats, Bâtir un empire - Postproduction, Les coulisses de Gladiator II, scènes coupées.

Critique presse

"Ce nouvel opus dépasse la simple suite pour devenir une fresque intemporelle - qui se moque bien d'être anachronique. […] A 86 ans, Ridley Scott semble encore trouver un plaisir enfantin à jouer avec les stéréotypes d’un cinéma plus vivace et plus espiègle que jamais."
Culturopoing.com - Frédérique Lambert

"Magnifique et rebondissant, ce "Gladiator II" est dans la continuité respectueuse de son modèle : fascinant et passionnant."
Franceinfo Culture - Jacky Bornet

"Le réalisateur de "Blade Runner" revient au péplum dans une superproduction qui mêle action et combats spectaculaires à une réflexion mélancolique sur la chute des empires."
Les Echos - Adrien Gombeaud

Durée : 112mn

Avec Boyd Holbrook, Mike Faist, Michael Shannon, Tom Hardy, Austin Butler, Jodie Comer

Dans les années 1960. L’ascension d’un club de motards fictif du Midwest vu à travers la vie de ses membres passant d’un lieu de rassemblement pour les marginaux locaux à un gang plus dangereux.

Critique presse

"Avec ce rise & fall scorsesien éthéré au cœur d’un gang de motards, Jeff Nichols continue à retracer le parcours mélancolique de marginaux-prolétaires cherchant leur place et ce en quoi croire dans cette Amérique oubliée. Retour gagnant."
Ecran Large - Alexandre Janowiak

"Sur des tubes de Cream et des Stones, Jeff Nichols déroule cette chronique d'un classicisme nostalgique et revigorant, qui rappelle Robert Mulligan."
Le Figaro - Eric Neuhoff

"Telles une succession de prises photographiques, les séquences possèdent leur monde à eux, presque autonomes. Leur interaction dépend des êtres abîmés qui les peuplent, s’évertuant à donner un sens à une existence d’outlaw déconnecté du réel. En cela, le film, furieusement lucide dans sa beauté tragique, déjoue le côté fresque qu’il semblait annoncer (l’hommage appuyé aux Affranchis) Le verni sexy (cuir, stars et bastons…) s’écaille."
Première - Thomas Baurez

"Jodie Comer confère une puissance féministe inédite au genre "film de motards", à la masculinité écrasante."
Dernières Nouvelles d'Alsace - Nathalie Chifflet

Durée : 105mn

Avec Gyula Pauer, István Lénárt, Kati Lázár, Judit Pogány, János Derzsi, Péter Haumann

Dans les années trente, un satyre assassine des petites filles. Un inspecteur essaie de retrouver sa trace.

Bonus : Entretiens, bande-annonce.

Critique presse

"Polar aux opacités étouffantes et métaphoriques en forme de fable nihiliste et désespérée sur la nature humaine, "Crépuscule" résonne tel une sorte de "Nuit du 12" avant l’heure où, comme chez Béla Tarr, la mise en scène charpente la fiction, recourant à de lents et majestueux travellings pour mieux nous enserrer dans ses griffes délétères. Superbe."
L'Obs - Xavier Leherpeur

Durée : 3h06

Avec Gabriela Saidon, Mariana Chaud, German de Silva, Margarita Molfino, Esteban Bigliardi, Daniel Elias

Román et Morán, deux modestes employés de banque de Buenos Aires, sont piégés par la routine. Morán met en oeuvre un projet fou : voler au coffre une somme équivalente à leurs vies de salaires. Désormais délinquants, leurs destins sont liés. Au gré de leur cavale et des rencontres, chacun à sa manière emprunte une voie nouvelle vers la liberté.

Bonus : Entretien avec le réalisateur.

Critique presse

"Par les jeux d’échos et de circularité qu’il met en œuvre, Rodrigo Moreno exprime une difficulté collective à s’extraire d’un système économico-politique qui, non content de structurer tout ce qui nous entoure, façonne nos psychés, et nous pousse à refaire sans cesse les mêmes erreurs. Être fou ou idiot : l’alternative revient à plusieurs reprises dans le film, comme résumant les seules voies possibles."
Cahiers du Cinéma - Olivia Cooper-Hadjian

"Ingrédients habilement répartis sur plusieurs temporalités, scénario gouleyant et rythmé, prodigue en coups de théâtre qui vous tiennent en haleine pendant plus de trois heures… Quant à la mise en scène de Rodrigo Moreno, c’est une merveille de mécanique disruptive."
L'Obs - Xavier Leherpeur

"Au programme : refus de la routine productiviste et de la rente existentielle, élan poétique vers des contrées édéniques, amour à vivre tout de suite ou jamais - dont la construction même du récit, aventureuse et désaffectée, adopte la belle utopie. Sans doute le projet ne se réalisera-t-il pas selon ces termes, mais le beau geste aura consisté à nous le rendre désirable."
Le Monde - Jacques Mandelbaum

Durée : 103mn

Avec Michelle Yeoh, Jamie Dornan, Kelly Reilly, Camille Cottin, Tina Fey, Kenneth Branagh

Venise, veille de la Toussaint, quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est là que vit désormais le célèbre détective Hercule Poirot, aujourd’hui retraité. Il reçoit chez lui une vieille amie, Ariadne Oliver, plus grande écrivaine de romans policiers au monde : elle souhaiterait qu’il l’accompagne à une séance de spiritisme et lui permette de prouver qu’il s’agit d’une imposture. Poirot accepte à contrecoeur d’y assister et se retrouve alors dans un palais décrépi et soi-disant hanté, appartenant à la célèbre cantatrice Rowena Drake. Lorsque l’un des participants est sauvagement assassiné, toutes les personnes présentes deviennent de potentiels suspects. Le détective belge se retrouve une nouvelle fois plongé dans un monde sinistre d’ombres et de secrets…

Critique presse

"Les fantômes qui rôdent, la hantise de la guerre, le décor impressionnant propice à toutes sortes de variations baroques dans un esprit assez giallo, font partie du plaisir à suivre les rebondissements de cette intrigue bien troussée."
Télérama - Jacques Morice

"Dans ce récit où les fantômes vénitiens s’invitent dans une série de meurtres mystérieux, Kenneth Branagh choisit une mise en scène épurée, quasi théâtrale, dans un palais sombre et fascinant."
aVoir-aLire.com - Laurent Cambon

"Pour sa troisième adaptation des aventures du célèbre détective d’Agatha Christie, Kenneth Branagh orchestre un «whodunit» vénitien teinté d’horreur et de surnaturel. Un mélange très réussi."
Le Figaro - Olivier Delcroix

Durée : 120mn

Avec Dennis Hopper, Hope Lange, Laura Dern, Kyle MacLachlan, Isabella Rossellini, Dean Stockwell

Une petite ville américaine tranquille, comme il en existe tant d'autres... Détective amateur, Jeffrey Beaumont découvre en épiant la chanteuse Dorothy Vallens que la petite bourgade de Lumberton abrite des individus louches aux moeurs douteuses. Poussé par la curiosité, il plonge dans un monde de plaisirs, de violences, de perversions, de chantages et de mystères...

Critique presse

"Elu film culte, Blue Velvet est une oeuvre qui vous hante longtemps." Télérama

Durée : 8h31

Avec Patricia Clarkson, Harry Guardino, Liam Neeson, Clint Eastwood

5 films : L'inspecteur Harry / La dernière cible / L'inspecteur ne renonce jamais / Magnum force / Le retour de l'inspecteur Harry.

Bonus : Blu-Ray Disc 1 : 2 documentaires : L’inspecteur Harry / L’inspecteur Harry - L’original, commentaire audio, Le profil d'un maître acclamé, L'ombre de l'inspecteur Harry, Vintage profile : Clint Eastwood l'homme de Malpaso, interviews. Blu-Ray Disc 2 : Commentaire audio, documentaire : Le savoir-faire de l’inspecteur Harry, bandes-annonces. Blu-Ray Disc 3 : Commentaire audio, 2 documentaires : Comment clore une affaire - La violence au cinéma, / Le personnage d’Harry Callahan. Blu-Ray Disc 4 : Commentaire audio, documentaire : La politique de l’inspecteur Harry, documentaire d’origine : L’inspecteur Harry d’hier et d’aujourd’hui, bandes-annonces. Blu-Ray Disc 5 : Commentaire audio, documentaire : L’évolution de Clint Eastwood.

Durée : 114mn

Avec Aileen Wu, Spike Fearn, Isabela Merced, David Jonsson, Archie Renaux, Cailee Spaeny

Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers...

Bonus : Scènes alternatives et rallongées, Retour à l'horreur : making of d'"Alien : Romulus", En apesanteur avec le xénomorphe, Conversation autour d'Alien.

Critique presse

"Derrière sa nature de best-of, "Alien - Romulus" trouve sa singularité auprès d’une jeunesse touchante, symbole d’une génération sacrifiée. L’occasion pour Fede Alvarez de signer un exercice de style politique et méchant, dont la mise en place brillante s’impose parmi les sommets de la saga."
Ecran Large - Antoine Desrues

"Réalisé par Fede Alvarez, ce septième film de la mythique saga de science-fiction effraie et innove, tout en rendant un hommage appuyé à ses illustres prédécesseurs. Mission accomplie."
Le Point - Yaël Djender

"Fede Alvarez, réalisateur talentueux du remake du classique d'horreur "Evil Dead" et plus récemment de "Don't Breathe" (...) s'emploie à rester fidèle aux figures imposées de la saga, attendues et même réclamées par les fans, tout en la renouvelant avec sa vision propre, pour un résultat extrêmement réussi et efficace."
Franceinfo Culture - Matteu Maestracci

Durée : 5h12

Avec Louise Bourgoin, Géraldine Nakache, Bouli Lanners, William Lebghil, Alice Belaïdi, Zacharie Chasseriaud

C’est l’été. Sur décision des autorités sanitaires, de nombreux services hospitaliers ont été fermés et ceux qui restent ouverts sont surchargés. Une grève de SOS Médecins aggrave la situation, laissant toute une population sans accès aux soins. Les patients affluent, les tensions sont palpables. A l’hôpital Poincaré, les soignants se rendent vite compte que les consignes ne sont pas tenables et certains décident de désobéir. 6 épisodes.

Bonus : Aucun

Durée : 8h00

Avec Clancy Brown, Michael Kelly, Deirdre O'Connell, Rhenzy Feliz, Colin Farrell, Cristin Milioti

L’affrontement entre Batman et le Riddler a laissé Gotham City à feu et à sang. C’est dans ce climat de chaos, auquel s'ajoute la mort du parrain Carmine Falcone, qu'Oswald Cobb, alias Le Pingouin, entend tirer son épingle du jeu. Mais ce dernier va devoir faire face à l’émergence de nouveaux ennemis, notamment de Sofia Falcone, la fille de Carmine, qui désire succéder à son père à la tête du clan mafieux. 8 épisodes.

Critique presse

"Sombre et plus radicale qu’il n’y paraît, "The Penguin" est une continuation idéale de "The Batman". Elle sublime la cohérence de l’univers conçu par Matt Reeves, mais elle trouve aussi ses propres enjeux et son propre regard sur cette Gotham City désespérée. Une très belle surprise."
Ecran Large - Antoine Desrues

"Colin Farrell, qui reprend ici son rôle dans le film "The Batman", compose un super-vilain stupéfiant."
L'Obs - Arnaud Sagnard

"(...) ce spin-off consacré à l’ennemi du Dark Knight se démarque par son récit frénétique et deux solides performances : Colin Farrell, carnassier dans le rôle titre, et une étonnante Cristin Milioti."
Première - Jonathan Blanchet

Informations complémentaires :
Spin-off du film "The Batman" de Matt Reeves.

Durée : 5h12

Avec Amir El- Masry, Gary Lewis, Dougray Scott, Romola Garai, Rose Leslie, Suranne Jones

Suite à de nombreux décès inexpliqués sur une base militaire écossaise, les inspectrices Amy Silva et Kirsten Longacre sont chargées de mener l’enquête. En entrant dans les rangs hostiles et fermés de l’armée de l’air, les deux femmes doivent faire face à une nouvelle génération de menace : les attaques de drones. Complot, attaque terroriste, jeux politiques… Le tandem va devoir faire toute la lumière sur cette complexe affaire... 6 épisodes.

Durée : 9h00

Avec Ross Boatman, Dorothy Atkinson, Lisa McGrillis, Sam Swainsbury, Peter Mullan, Lesley Manville

Au coeur de la série, Cathy Bradshaw, entourée d'une famille envahissante et hilarante. Veuve, Cathy n'est pas insensible au charme de son voisin Michael, amoureux d'elle depuis de nombreuses années. Mais les obstacles sont nombreux et ni Cathy ni Michael n'ose faire le premier pas. 18 épisodes.

Critique presse

"Comme ça fait du bien, de voir à l’écran la vie amoureuse d’une femme de soixante ans ! D’autant que tout cela est écrit avec une grande finesse. Le ton est parfois mélancolique, mais l’humour est toujours en embuscade."
France Inter - La rédaction

"Série à l’écriture fine, ciselée au biberon de l’humour anglais, interprétée par des acteurs en liberté, stéréotypes de l’indécence, "Mum" prête à rire autour d’idées simples, magnifiquement mises en lumière."
Toutelaculture.com - Ilan Lévy

Avec Kevin Bago, Mathieu Perotto, Eddy Suiveng, Erwan Kepoa Falé, Lila Gueneau Lefas, Théo Cholbi

Pablo et sa soeur Apolline s’évadent de leur quotidien en jouant à Darknoon, un jeu vidéo qui les a vus grandir. Un jour, Pablo rencontre Night, qu’il initie à ses petits trafics, et s’éloigne d’Apolline. Alors que la fin du jeu s’annonce, les deux garçons provoquent la colère d’une bande rivale...

Bonus : Entretien avec les cinéastes.

Critique presse

"Régressif, le cinéma de Poggi-Vinel porte une foi candide dans l’expressivité à tout crin de l’adolescence. Ici, les affects se cristallisent sur la cellule frère-sœur, son possible éclatement ou son élargissement au tiers aimé."
Cahiers du Cinéma - Elodie Tamayo

""Eat the Night" est un thriller d’une maîtrise magistrale qui saisit à la gorge et aux tripes, mais c’est aussi une grande fiction sur les traumatismes de notre époque."
Les Inrockuptibles - Ludovic Béot

"Ultra-inventif, le film de Caroline Poggi et Jonathan Vinel nous embarque dans une puissante histoire d’amour, déchirant les codes du cinéma."
Le Monde - Clarisse Fabre

"Cinq ans après Jessica Forever, premier film d’action minimaliste et reptilien où Caroline Poggi et Jonathan Vinel transformaient une banlieue pavillonnaire en terrain de chasse désertique pour un gang de grands enfants violents, Eat the Night tranche par son côté capiteux, charnel, vibrant, par l’espèce d’évidence vitale qui irradie d’un film qui n’a de cesse de se transformer."
Libération - Marius Chapuis

Durée : 90mn

Avec Robert Cummings, Roscoe Karns, Harry Carey, George Raft, Barton MacLane, Sylvia Sidney

Travaillant dans le même magasin, Joe et Helen, deux condamnés libérés sur parole, sont épris l’un de l’autre. Des deux amants, seul Joe a avoué son passé. Lorsqu’il découvre la vérité sur Helen, trahi et déçu, il se lance par désespoir dans la préparation d’un mauvais coup.

Bonus : Contient le DVD du film. Interview d’un spécialiste de Fritz Lang.

Durée : 173mn

Avec Tatanka Means, Owen Crow Shoe, Jena Malone, Sam Worthington, Sienna Miller, Kevin Costner

Sur une période de 15 ans avant et après la guerre de Sécession. L’expansion vers l’Ouest est semée d’embûches qu’il s’agisse des éléments naturels, des interactions avec les peuples indigènes qui vivaient sur ces terres et de la détermination impitoyable de ceux qui cherchaient à les coloniser…

Bonus : Featurettes : "Le rêve américain" et "Vers l'ouest".

Critique presse

"Le comédien et réalisateur revient en force avec un western dans la plus pure tradition du genre."
LCI - La rédaction

"Avec cette gigantesque épopée en quatre films, Kevin Costner souhaite raconter le Far-West avec beaucoup de précision historique. Le premier volet est presque impossible à résumer tant son intrigue fourmille de récits autonomes, de personnages, d’actions parallèles."
Le Parisien - Renaud Baronian

"Un pullulement de grande saga se dégage de ce grimoire infiniment vivant, formidablement peuplé d’autant de personnages approfondis que de silhouettes aux secrets inviolables, où l’on plonge avec une avidité d’enfant."
Les Inrockuptibles - Théo Ribeton

Durée : 92mn

Avec Basel Adra, Yuval Abraham

Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour. Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice.

Bonus : Interview avec les réalisateurs.

Critique presse

"Depuis 2019, un pacifiste palestinien filme la violence de l’expulsion de son peuple par l’armée israélienne. Un documentaire poignant sur le conflit."
Télérama - Frédéric Strauss

"Au centre du cadre, Basel Adra, jeune habitant de Masafer Yatta, armé de son seul téléphone documente en quasi direct cette violence, à ses côtés, Yuval Abraham, journaliste d’investigation israélien scandalisé par les agissements de son pays. L’humanité se loge précisément à cet endroit, dans ce dialogue ininterrompu et sage entre deux amis qu’un apartheid tente de séparer."
Première - Thomas Baurez

Durée : 53mn

L'itinéraire de Robert, métis de Cape Town, qui épousa une femme blanche à la fin de la guerre dont il a cinq enfants. En 1948, la classification raciale l'envoie devant un tribunal qui décrète qu'il est métis. Son épouse et ses enfants le rejettent. Aujourd'hui, il a quatre-vingt-onze ans et vit depuis vingt-cinq ans avec Doris, une femme noire. Nous les voyons vivre. Documentaire tourné clandestinement.

Critique presse

"Sondant à travers ces mots et ces images une société gangrénée par des lois absurdes, le film ne dévie cependant jamais de son véritable propos, à savoir brosser le portrait d’un couple parvenant à vivre et s’aimer dans cette même société."
Culturopoing.com - Alexandre Lebrac

"La mise en scène pleine d’humanité de Yolande Zauberman arpente avec douceur, contestant toute violence, la frontière entre ce qui est noir ou blanc."
La Septième Obsession - Maryline Alligier

"On a rarement aussi bien dit, aussi bien saisi, la manière dont la brutalité d’une politique s’infiltre dans les corps, dévore la plus petite parcelle d’intime et dresse un abîme entre père et fils."
Le Monde - Murielle Joudet

Informations complémentaires :
""Classified People" a peut-être plus de sens aujourd’hui qu’hier. Parce qu’on est loin de l’apartheid, de l’Afrique du Sud de cette époque, on a même oublié que ça existait. Ce qui nous semble le plus profondément anormal, le déchainement de haine légalisée, était si banal et accepté. Ça nous saute aux yeux, ça nous semble insensé. Et pourtant, c’est un miroir pour nous, des haines dont nous avons héritées, des politiques qu’on a acceptées, de l’histoire qu’on porte encore."
Yoland Zauberman

Durée : 4h33

Paula Biren, Ruth Elias, Ada Lichtman et Hanna Marton, quatre noms et prénoms de femmes juives, témoins et survivantes de la plus folle et de la plus impitoyable barbarie. Filmées par Claude Lanzmann pendant la préparation de ce qui deviendra "Shoah", chacune de ces quatre femmes extraordinaires méritait un film en soi, prenant la mesure de leur trempe exceptionnelle, et révélant par leur récit saisissant quatre chapitres mal connus de l’extermination.

Bonus : Aucun

Critique presse

"Quatre rescapées de la Shoah, rendues "soeurs" par leurs destinées, quatre témoignages magistralement guidés et filmés par Claude Lanzmann, issus des dizaines d’heures tournées et non retenues pour Shoah. 274 minutes vraies, pudiques et poignantes, essentielles."
Les Fiches du Cinéma - Christian Berger

"La mise en scène en plans serrés donne à voir le regard qui se détourne, la voix qui se brise. Un langage du corps révélateur de l’horreur traversée et d’un traumatisme dont on ne sort jamais. Indispensable."
Le Nouvel Observateur - Xavier Leherpeur

"On est sous le choc des témoignages (...). Mais aussi sous le charme puissant et indéfinissable de ces quatre soeurs d'infortune."
Le Figaro - La Rédaction

"Quatre documents d’exception réunis dans un film indispensable."
Première - Thierry Chèze

Durée : 61mn

Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères de la samba, João da Baiana et Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethânia et Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.

Bonus : Rencontre entre Baden Powell et Pierre Rabouh.

Critique presse

«Tourné à l’arrache en trois jours pour profiter de la brève disponibilité d’une micro-équipe française à Rio, et jusqu’ici montré, sans être exploité en salles, dans une version approximativement synchronisée et non sous-titrée, le documentaire aujourd’hui ressuscité est un témoignage intime et irremplaçable sur l’effervescence musicale du Brésil de 1969.»
Cahiers du Cinéma - Thierry Méranger

«Peu montré pendant toutes ces années hormis dans quelques festivals, ce film qui exalte la saudade tout en plongeant dans l’incubateur d’une génération est aujourd’hui culte.»
L’Obs - Sophie Grassin

«Il y a des films qui font un bien fou, comme une photographie ressurgie du passé qui réussit à ne rien figer, renvoyant juste quelques éclats d’un moment parfait.»
Le Monde - Cl. F.

«L’histoire de la musique populaire brésilienne s’écrit ici, en direct devant nos yeux et nos oreilles charmés par tant de délicatesse et de beauté.»
Les Inrockuptibles - Thierry Jousse

«Pour ces deux moments d’anthologie, pour aussi celui qui suit lorsque Maria Bethânia en studio reprend guitare-voix Pra Dizer Adeus une ballade d’Edu Lobo et Torquato Neto, avec Raulzinho, «deuxième meilleur tromboniste au monde» dont le solo rappelle combien la samba a pour parent le blues, ce film fait référence. Et ce malgré toutes ses imperfections (...).»
Libération - Jacques Denis

Durée : 84mn

"C’est quoi ce pays d’assistés ? De feignasses ?" Sur le plateau des Grandes Gueules, l’avocate parisienne Sarah Saldmann s’emporte : "Le Smic, c’est déjà pas mal.". D’où l’invitation du député François Ruffin : "Je vous demande d’essayer de vivre, madame Saldmann, pendant trois mois, avec 1 300 €. - Admettons, mais une semaine, ça sera déjà pas mal.". Alors : peut-on réinsérer les riches ?

Bonus : Entretien avec les réalisateurs.

Critique presse

"François Ruffin dépeint les réalités de la "deuxième ligne" depuis l’intérieur, dans une forme de cinéma-vérité, qui interroge indirectement les fondements du système."
Dernières Nouvelles d'Alsace - Nathalie Chifflet

"La présence brute de ces femmes et de ces hommes, la force de leurs témoignages suffiraient à faire pleurer une pierre et donner envie de renverser l’ordre établi."
Bande à part - Isabelle Danel

Durée : 81mn

L’écrivaine Christine Angot est invitée pour des raisons professionnelles à Strasbourg, où son père a vécu jusqu’à sa mort en 1999. C’est la ville où elle l’a rencontré pour la première fois à treize ans, et où il a commencé à la violer. Sa femme et ses enfants y vivent toujours. Angot prend une caméra, et frappe aux portes de la famille.

Bonus : Entretien avec Caroline Champetier, Entretien avec Pauline Gaillard, Extrait de "La Grande Librairie" avec Christine Angot, Débat à la Fondation Ricard, Extrait de "Bouillon de Culture"(archives INA, 1999), clip : La mer, Scène coupée.

Critique presse

"En résulte un documentaire hérissé, bagarreur, dans lequel Christine Angot fait le tour de ses proches pour leur poser la question du regard qu’ils portent chacun sur l’inceste qu’elle a subi."
Le Monde - Jacques Mandelbaum

"Une famille porte finalement en lui une démarche toute lanzmanienne, l'aspect massif mis à part, différence de proportions cohérente au regard des sujets que chacun aborde : Lanzmann exhume les traumatismes de l'Histoire quand Angot aborde son histoire traumatisée."
Culturopoing.com - Michaël Delavaud

"Cette science du "deuxième tour" confère à la modestie d’Une famille une belle cohérence formelle, l’après-coup étant peut-être le seul territoire qui reste à une enfance massacrée."
Cahiers du Cinéma - Charlotte Garson

"Après avoir raconté dans plusieurs livres l'inceste qu'elle a subi adolescente de la part de son père, Christine Angot revient sur cet épisode dans un premier film tranchant, et bouleversant, avec la force d'une tragédie antique."
Franceinfo Culture - Laurence Houot

Informations complémentaires :
Il y a 25 ans, Christine Angot défrayait la critique littéraire avec la publication de son roman "L’Inceste". Après des années de combat pour faire entendre l’indicible et une dizaine de romans, elle revient sur grand écran avec "Une Famille". Toujours en quête de vérité, Christine Angot brise la solitude par l’irruption de cette caméra embarquée au sein de sa famille, et fait ainsi jaillir une parole nécessaire. Parsemé d’images d’archives qui dialoguent avec le présent, le film nous fait réaliser le chemin parcouru, et celui qu’il reste à parcourir, dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants victimes d’inceste.

Durée : 89mn

50 ans dans la vie d’une ferme… Haute Savoie, 1972 : la ferme des Bertrand, exploitation laitière d’une centaine de bêtes tenue par trois frères célibataires, est filmée pour la première fois. En voisin, le réalisateur Gilles Perret leur consacre en 1997 son premier film, alors que les trois agriculteurs sont en train de transmettre la ferme à leur neveu Patrick et sa femme Hélène. Aujourd’hui, 25 ans plus tard, le réalisateur-voisin reprend la caméra pour accompagner Hélène qui, à son tour, va passer la main. A travers la parole et les gestes des personnes qui se sont succédé, le film dévoile des parcours de vie bouleversants où travail et transmission occupent une place centrale : une histoire à la fois intime, sociale et économique de notre monde paysan.

Bonus : Entretien avec le réalisateur Gilles Perret et la coscénariste Marion Richoux.

Critique presse

"Avec ce film si personnel, peut-être son plus beau, Gilles Perret embrasse plus que jamais le singulier et l’universel pour transmettre la vérité pérenne du monde agricole."
Télérama - Guillemette Odicino

"En complétant les images de 1997 et 2022 avec des archives télévisées de 1972, le film offre une vision kaléidoscopique d’un métier encore trop peu mis en valeur, auquel Perret restitue toute son importance ainsi que son humanité, prenant ainsi le parti de montrer les purs moments de bonheur peuplant leur quotidien et pas uniquement les difficultés physiques et morales que celui-ci peut engendrer."
Première - Yohan Haddad

""La ferme des Bertrand" n’est pas un documentaire pessimiste (et encore moins passéiste) et frappe avant tout par la passion qu’il met en lumière chez ses protagonistes et l’admiration manifeste de Gilles Perret à leur égard, ce dernier assumant pleinement de voir en ses "héros" de véritables bourreaux de travail, amoureux de la nature et passionnés par leur métier."
Culturopoing.com - Alexandre Lebrac

Durée : 70mn

Golo et Ritchie ont grandi dans le même quartier, celui de la Grande Borne à Grigny. Leur amitié est unique : Ritchie est atteint d’un trouble du spectre de l’autisme mais pour Golo, cela ne fait aucune différence. Alors quand Ritchie est renvoyé de son centre éducatif, Golo lui lance un défi : quitter le quotidien de la cité pour traverser la France à vélo. Une aventure humaine sensible pour ces deux amis hors du commun.

Bonus : Aucun

Critique presse

"Du rire aux larmes, l'aventure de Golo et Ritchie nous montre avec le sourire, grâce à la simplicité d'une amitié, comment la confiance, le respect de la différence, permettent de dépasser les limites et de casser les idées reçues. Un passage des réseaux au grand écran très réussi."
Franceinfo Culture - Laurence Houot

""Golo et Ritchie" est une vraie bonne surprise sur les écrans français en faisant l’éloge d’une inclusion réussie sans jamais tomber dans la démagogie. Une œuvre pour penser l’inclusion tout en riant généreusement."
aVoir-aLire.com - Laurent Cambon

Durée : 93mn

La ville de Douala trépigne à l’approche de la rentrée scolaire. Les clientes se bousculent pour que les vêtements des enfants et des cérémonies soient prêts à temps. Plus qu’une simple couturière, Pierrette est aussi la confidente de ses clientes et d’une génération. Mais de fortes pluies menacent d’inonder son atelier - un malheur parmi d’autres. Pierrette va devoir rester à flot.

Bonus : Entretien avec Rosine Mbakam, Ciné-débat au Forum des images.

Critique presse

"Les premières séquences se calent d’emblée sur une temporalité quotidienne, marquant d’abord par l’attention précise au corps et à ses gestes. "Regard à taille humaine", serait-on tenté de dire, mais surtout, et bien plus important, drame enraciné."
Cahiers du Cinéma - Romain Lefebvre

"Des plans serrés qui les enferment, ne laissant que très peu deviner le décor mais suffisamment pour qu’on le pressente. Notre regard est fixé sur le visage de ces femmes courage qui, fiction ou documentaire, ne mentent pas. Jamais."
L'Humanité - Pierre Barbancey

"La réalisation respire une Afrique contemporaine, la fragilité de son économie et son instinct de survie, évitant constamment le misérabilisme pittoresque et l’apitoiement de circonstance."
La Septième Obsession - Xavier Leherpeur

Durée : 3h14

"Mon pire ennemi" et "Là où Dieu n'est pas" forment un diptyque filmique autour des interrogatoires idéologiques menés en Iran, deux films directement adressés aux tortionnaires. Dans "Mon pire ennemi", le réalisateur Mehran Tamadon demande à plusieurs personnes ayant subi ces interrogatoires, dont l'actrice Zar Amir Ebrahimi, de l'interroger, lui, tel que pourrait le faire un agent de la République Islamique. Dans "Là où Dieu n'est pas", Tamadon écoute trois personnes témoigner de ce qu'elles ont subi de la main du régime iranien.

Bonus : Entretien avec Mehran Tamadon.

Critique presse

""Là où Dieu n'est pas" forme un diptyque avec "Mon pire ennemi". Les deux œuvres, nées d'un même geste, abordent le même sujet et reposent sur des choix de mise en scène semblables. Chacune pourtant apporte son propre vertige. Et le choc reste intact. Les images et les questions qui les parcourent hantent longtemps."
Culturopoing - Noëlle Gires

"Au-delà de la morale, de la bienséance et du simulacre, l’enjeu véritable du film peut réellement se matérialiser à l’écran : comment, en effet, filmer la torture politique sans interroger la violence symbolique exercée par la caméra ? L’interrogatoire mené par Zar Amir Ebrahimi est une grande leçon de cinéma, marquée au fer rouge dans la rétine : un documentariste peut aussi être son pire ennemi."
Transfuge - Corentin Destefanis Dupin

Durée : 146mn

Un mois dans une ville, mai 1962, Paris filmé au plus près du pavé et des visages par Chris Marker et son équipe. "En ce premier mois de paix depuis sept ans", car la guerre d’Algérie s’achève avec les accords d’Evian, que font, à quoi pensent les Parisiens ? La guerre et la politique ? On évite d’en parler, l’interviewer s’en étonne même : les Français qui aiment tant discuter seraient-ils muets ?

Bonus : Courts métrages "Jouer à Paris" de Catherine Varlin (1962, 27mn) et "D'un lointain regard..." de Jean Ravel (1964, 12mn).

Durée : 94mn

Karin, 11 ans, est abandonnée par son père chez son grand-père, le moine d’une petite ville de la province japonaise. Celui-ci demande à Anzu, son chat-fantôme jovial et serviable bien qu’assez capricieux, de veiller sur elle. La rencontre de leurs caractères bien trempés provoque des étincelles, du moins au début...

Critique presse

"Coloré, ensoleillé, chaleureux et rythmé : "Anzu" combine les caractéristiques de l’animé traditionnel, où l’expression des sentiments est exagérée, à la beauté d’un décor qui oscille entre l’estampe japonaise et l’ultra-réalisme teinté de pastels."
CinemaTeaser - Perrine Quennesson

""Anzu - Chat-fantôme" livre aussi, à travers les mots de ses deux héros magnifiques et de personnages puissants, son flot de très jolis messages sur le deuil et les moyens d’avancer lorsqu’une tragédie familiale vous touche au plus jeune âge. Le tout illustré par une très belle et réussie charte graphique en 2D… Etonnant."
Le Parisien - Renaud Baronian

"Ce film d’animation un rien trop doux dans son trait assume sa causticité, son bordel joyeux, sa profusion d’idées visuelles. Et déploie une réflexion cruelle sur l’entrée dans le monde des adultes d’ados pas toujours prêts à dire adieu à l’enfance."
L'Obs - Xavier Leherpeur

Durée : 84mn

Un chat se réveille dans un univers envahi par l’eau où toute vie humaine semble avoir disparu. Il trouve refuge sur un bateau avec un groupe d’autres animaux. Mais s’entendre avec eux s’avère un défi encore plus grand que de surmonter sa peur de l'eau ! Tous devront désormais apprendre à surmonter leurs différences et à s’adapter au nouveau monde qui s’impose à eux.

Bonus : 2 courts métrages du réalisateur Gints Zilbalodis : "Aqua" (8mn), "Priorities" (10mn), Présentation du film à Cannes, Entretien avec le réalisateur, Making of : "Evolution d'un plan".

Critique presse

""Flow" n’est pas seulement une expérience visuelle, technique et animaliste unique, c'est aussi un voyage auditif, qui permet de ressentir les matières, textures, densités, écoulements de la nature et entendre les chants, cris et bruits des animaux."
Culturopoing.com - Frédérique Lambert

"Constamment immersif, le film joue de notre biais anthropomorphique sans jamais se départir d’un regard à hauteur de chat. Une fable, une grande, émouvante et sincère, sur le pouvoir du collectif. Et certainement un peu sur l’inutilité de notre espèce, voire sa responsabilité dans l’effondrement du monde. Le règne animal commence ici."
Première - François Léger

"Magnifique et immersif, "Flow" convoque avec un mélange d’humour et de gravité la survie des espèces qui resteront après notre départ. Une fable inspirée sur le vivre-ensemble des animaux, et sur notre responsabilité dans la catastrophe écologique en cours."
Ecran Large - Antoine Desrues

Durée : 40mn

Les deux inséparables bricoleurs ont toujours des idées à la pelle pour améliorer leur quotidien. Toujours très actifs et jamais à court d’idées, Pat & Mat prolongent leurs péripéties burlesques dans cette nouvelle sélection. 5 courts métrages.

Durée : 87mn

A Bornéo, à la lisière de la grande forêt tropicale, Kéria recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment, Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe vont lutter contre la destruction de la forêt ancestrale, plus que jamais menacée. Mais pour Kéria, ce combat sera aussi l’occasion de découvrir la vérité sur ses origines.

Bonus : Entretien avec Claude Barras.

Critique presse

"Sur la déforestation et l’huile de palme, "Sauvages" réussit à être un grand film d’animation familial, aventurier et engagé sans être moralisateur."
Dernières Nouvelles d'Alsace - Thibault Liessi

"Et la magie opère à nouveau, non seulement le film aborde avec intelligence la question de l’exploitation industrielle mais il offre une jubilation de tous les instants à juste découvrir la faune et la flore locales."
Paris Match - Yannick Vely

Durée : 83mn

Tony, 11 ans, est né avec une particularité unique : il brille. Il passe ses journées à la maison dans son bunker de couvertures et rêve de se faire un ami. Avant Noël, une fillette singulière du nom de Shelly emménage dans son immeuble et bouleverse son monde. Ensemble, ils se lancent dans une aventure extraordinaire : trouver l'origine des mystérieuses tâches d'obscurité qui aspirent la lumière hors de leurs maisons.

Bonus : Making of.

Critique presse

"Chacun pourra admirer ici la direction artistique. [...] Au-delà, l’histoire offre une belle variation sur le thème de la différence et une parabole tout à fait contemporaine sur la montée d'une forme de colère dans les relations entre citoyens."
Abus de Ciné – Olivier Bachelard

"La tendre histoire de Tony et Shelly, deux enfants unis contre le monde sinistre des adultes. Accordant une grande place à l’imaginaire, ce film d’animation est une réussite, grâce, entre autres, à sa musique et à la qualité de ses effets visuels."
Les Fiches du Cinéma – Aurélie Tinturier

"Ce premier long-métrage d’animation, pépite à découvrir entre deux mégaproductions Disney, plaide de manière bouleversante pour la différence et contre les xénophobies rampantes. L’inventivité de l’animation en stop motion, la vivacité fluide de la mise en scène et la beauté architecturale des décors contribuent à sa réussite."
L’Obs – Xavier Leherpeur

Durée : 85mn

Selon une légende urbaine, trouver et traverser le mystérieux tunnel d’Urashima offre à celui qui ose s’y aventurer ce qu’il désire de plus cher mais à un prix qui rend l’expérience périlleuse : quelques secondes à l'intérieur se transforment en plusieurs heures dans la vraie vie ! Kaoru, un jeune lycéen, qui a du mal à se remettre de la disparition de sa petite sœur va faire équipe avec Anzu, une jeune fille énigmatique qui lui propose son aide pour tenter l’aventure. Mais qu’attend-elle de lui en échange ? Et que lui restera-t-il, une fois qu'il aura traversé le tunnel ?

Bonus : Interview du réalisateur Tomohisa Taguchi, Publicités Japonaises, Bandes-annonces françaises.

Critique presse

"Jouant avec l’espace-temps – et poétiquement –, "Tunnel to Summer" offre avec charme et subtilité un questionnement sur la nécessité de croire en soi et en un devenir, peut-être parce que "le futur, c'est perdre ce qu’on a maintenant, et voir naître quelque chose que l’on n’a pas encore"."
La Septième Obsession - Maryline Aligner

"Une œuvre d’animation d’une grande sensibilité, retravaillant les thèmes du deuil et de la découverte de soi avec une singulière poésie."
aVoir-aLire.com - Jean-Baptiste Doulcet

"Poétique, sensible, mais jamais larmoyant, "Tunnel to summer" parle avec la même superbe des cœurs qui s’emballent pour la première fois que de deuil et de la difficulté à se séparer de l’être cher."
Première - Thierry Chèze